De Gisors ou de Rennes-les-Bains Le carré Sator ou Rotas
est une figure fort ancienne faisant toujours l’objet d’interrogations. Dans
son récit "Gisors et son secret", publié par Gérard de Sède
dans "Les Templiers sont parmi nous"[1],
Pierre Plantard avait introduit ses propriétés caractéristiques afin de voir
dans la forteresse de Gisors une sorte de temple construit d’après la géométrie
sacrée. Rien de bien nouveau puisque la plupart des édifices, bâtis par les
Anciens, suivait cette règle élémentaire. Nous en
avons donné l’exemple pour le château de Gaillon. ![]() Puis, aidé de Ph. de Chérisey, il maquilla l’opuscule "Pierres gravées du
Languedoc",
attribué indûment à Eugène Stüblein[2], sous la signature de l'abbé Courtaly, en y ajoutant, entre autres, la gravure du buste de Dagobert II (pl.XIX et XX), retrouvé à Rennes-les-Bains. Il le dota d’un
carré Rotas écrit en caractères grecs (ci-contre). Le dépôt légal de la plaquette Stüblein à la BnF[3]
date du 20 juin 1966 et chose étrange, un mois plus tard, le 27 juillet
exactement, une copie des planches XIX, XX et la page d’introduction de l’abbé Courtaly, fut déposée à la bibliothèque de Rouen[4]
sous le titre "Le
carré magique Rotas à Rennes-les-Bains, par l’abbé Joseph Courtaly" (sic) sans collage et avec des variantes dans les légendes. L'exemplaire de Rouen n'est pas une copie de celui de la BnF. Cela signifie qu'il existait des copies du buste sans falsification du PdS. C'est ce qu'on peut appeler un original frappé du tampon de la bibliothèque de Rouen. Le collage se rapportant à la "légende Dagobert" fait l'objet d'une étude particulière que vous pourrez lire ici (Voir également le Mercure de Gaillon N°10)
Comme toute les productions du Prieuré de Sion,
l’étude "Gisors et son secret" de P. Plantard se base sur des
sources plus ou moins fiables pour étayer ses délires. Les généralités qu’il
apporte sur les carrés magiques de 3 ou de 5 sont intéressantes mais
incomplètes. Nous nous focaliserons
sur le carré de 5 autrement dit Sator dont
l’aphorisme le plus connu, SATOR - AREPO - TENET - OPERA - ROTAS et
son opposé, percute de plein fouet les Sortes Sanctorum, ou réponses des oracles sacrés, dispersés dans le CODEX BEZAE, qui, nous le savons
aujourd’hui, était un manuscrit à l’usage des bibliomanciens. La présentation de
cette maxime n’est donc pas une futilité du Prieuré de Sion. Ce dernier,
n’ayant aucune connaissance du volume de Cambridge, a eu entre les mains de
véritables documents avant de les falsifier. Beaucoup de choses ont
été dites sur l’origine du carré Sator : qu’il venait
des Celtes, des Hébreux, des Indiens etc.… Selon P. Plantard, en 1937 Guillaume
de Jerphanien a signalé dans un bulletin de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
la présence de deux carrés, Rotas et Sator, à Pompéi.
Cette information était connue dès 1900. Elle fut publiée dans la Revue d’histoire ecclésiastique
éditée par l’Université catholique de Louvain de cette même année. Toutefois
Plantard avait parfaitement raison en déclarant que la formule était antérieure
à l’an 79 ap. J.-C. Le carré SATOR de Pompéi ne peut être
interprété comme témoignant de la diffusion la plus ancienne de cette formule[5].
En effet, nous en retrouvons la trace dans l’œuvre de Marcus
Vitruve Pollio (ou Pollion),
l’architecte romain né vers l’an 90 av. J.-C. qui inspira fortement Nicolas
Poussin[6].
Citant Pythagore, Vitruve nous livre sa méthode
abrégée afin de donner plus de facilité à une meilleure compréhension.
Pythagore et ses adeptes se sont servis des nombres cubiques (cubicis rationibus) pour écrire
leurs préceptes dans leurs livres. Par cet exercice mnémotechnique, ils ont
formé un cube de 216 vers sans vouloir en mettre plus de 3 pour chaque
sentence. Aucun interprète de Vitruve Pollio
n’a cherché à faire sortir quelque sens utile du passage cubis rationibus[7]. Ch.-L. Maufras, dans sa traduction[8],
relève à ce propos un commentaire de César Cesariano[9]
dans son édition de 1521 décrivant les vers usités pour la circonstance
ainsi : Sator arepo tenet opera rotas Signa te signa temere me tangis et angis Roma tibi subito motibus ibit amor Ces mots pris ensemble n’ont aucune signification.
Quel sens peut-on donc donner à cette sentence ? Beaucoup ont essayé, sans arriver à un
résultat convaincant. P. Plantard, invoquant le carré Sator
du "château de Jarnac", traduit le vers initial par : Le semeur est à la
charrue, le travail occupe les roues. Dans son exposé, Plantard omet de dire que son
fameux château de Jarnac n’est qu’une ferme[10]
construite sur l’emplacement du vieux château de Jarnac-Champagne
(Charente-Maritime) détruit en 1818 et que le carré n’est pas de facture
antique[11].
De plus il alimente la confusion en laissant penser qu’il s’agit de Jarnac près
d’Angoulême (Charente). ![]() Wentworth Webster, citant A. Castaing et le carré découvert dans la chapelle
Saint-Laurent de Rochemaure, rapporte la traduction : Celui qui sème une charrue
gouverne les œuvres les roues[12]. Nous ne sommes pas
beaucoup plus avancés. Un article paru dans le Magasin Pittoresque[13]
propose : Le semeur possède ses œuvres. On signale encore des
carrés à Valbonnais en Isère dans le sens Rotas - Opéra - Tenet - Arepo - Sator, à Stenay, à Annonay et à Loches
sous des formes diverses. Quant aux deux vers suivants, on les fait
descendre d’une légende mettant en scène le curé de Nay
et le diable. Ce dernier rétorquant au curé : Signes toi, signes toi,
pourquoi me presser et me tourmenter, bientôt tu seras à Rome selon tes vœux[14]. La nature sibylline des trois vers était voulue
par les pythagoriciens. Quoiqu’il en soit les deux derniers vers latins se
lisent à rebours à l’égal du premier : Rotas Opera Tenet Arepo Sator ou l’ouvrage de la
roue tient la charrue du semeur. C’est ce qu’on appelle des vers rétrogrades. Une
série, incluant nos trois distiques accompagnés du carré, a été publiée en 1757
par le bénédictin Odilone Schreger[15] (voir ci-contre). La formation des mots cubiques en architecture n’est pas
sans rappeler la légende répandue dans les loges maçonniques quant à la
construction du Temple de Jérusalem. Les travaux étaient alors près de leur
fin. Il ne restait plus à Salomon qu'à consigner dans un lieu caché les règles secrètes de
Moïse et
le nom du Grand Architecte de l'Univers, tel qu'il était apparu au mont Horeb,
sur un
triangle radieux.
Sa prononciation était ignorée du peuple et ne se transmettait que par
tradition, une fois dans l'année. Le grand prêtre prononçait ce nom sacré en
l'épelant, entouré de tous ceux qui avaient le droit de l'entendre. Pendant ce
temps le peuple devait faire le plus de bruit possible, pour éviter qu'il ne
parvînt jusqu'à lui. Pour sa conservation, Salomon avait fait
construire secrètement, dans le souterrain le plus mystérieux du Temple, une
salle à laquelle les maîtres seuls avaient travaillé. Il avait placé au milieu
un piédestal triangulaire, qu'il nomma le piédestal de toute science. Il fit chercher
activement le Triangle D d’or appartenant à Hiram (ou Adonhiram) qui avait été assassiné. Trois des maîtres
virent briller le métal au fond d’un puits à l'heure de midi. Ils le
récupérèrent et le portèrent à Salomon. Accompagné alors des quinze élus et des
neuf maîtres qui avaient travaillé à la voûte sacrée, il y descendit et fit
incruster le D
au milieu du
piédestal. Il le couvrit d'une pierre d'agate taillée de forme quadrangulaire.
A la face supérieure il y fit graver le nom interdit, à la face inférieure tous
les mots secrets de la loi divine, et aux quatre faces latérales toutes les combinaisons cubiques de ces mots sacrés, ce qui
la fit appeler pierre
cubique.
Devant, il fit placer trois lampes, portant chacune neuf lampions brûlant d'un
feu perpétuel. Puis Salomon ordonna de nouveau aux élus l'ancienne loi, qui
défendait de prononcer le vrai nom du Grand Architecte de l'Univers, leur fit
prêter serment de ne jamais rien révéler, et fit sceller l'entrée de la voûte
dont le secret resta entre les vingt-sept élus et leurs successeurs. Après la
mort de Salomon, ils continuèrent à se gouverner suivant les lois d'Hiram et
veillèrent toujours à la conservation du temple. Telle est la légende des
corporations qui continuèrent à poursuivre dans leurs initiations Abiram, c'est-à-dire le meurtrier d’Hiram, et qui bien des siècles
après, jurent encore par les fils de la veuve. L’observation de Cesariano
ne fut pas reprise dans les publications ultérieures. Par contre une édition de
Vitruve en 1547, traduite par Jean (ou Jan) Martin retient l’attention pour
trois autres raisons suffisantes nous permettant une légère digression sur ce fameux 4 de chiffre. Nous n'y verrons pas de carré magique, mais elle n'est pas sans rapport avec notre étude.
J. Gazeau y a ajouté, pour la veuve et héritiers
de Ian Barbé. On remarque au moins deux symboles très
significatifs sur la gravure : une trinité d’Ouroboros, mélange de
paganisme et de christianisme, et un 4 de chiffre mêlé au G (pour Gazeau) gnostique que l’on signale sur diverses pierres
gravées.
Il en existe des dizaines communément appelées Marques de Marchands. Ce sujet est bien trop
vaste pour être expliqué en quelques lignes. Il fera l’objet d’un prochain
article. ![]() Employée par des guildes d’artisans typographes du
Moyen Age, il sera difficile de
ne pas voir dans cette marque une empreinte occulte introduite dans l’ouvrage
de Jean Martin : des
enfants de la veuve et de J-B. Même si elle fut
organisée en 1717, la franc-maçonnerie existait bien avant cette date, sous
d’autres appellations. L’exemplaire de la BnF[17]
ne porte pas l’estampage de l’imprimeur. On y voit seulement le portrait du roi
Henri II avec la citation à la veuve et ses héritiers à la fin. La plus grande
partie de l'illustration a été gravée d'après des dessins originaux de Jean
Goujon, annoncés par l'éditeur dans l'Advertissement aux
lecteurs. Le deuxième indice nous interpelle au plus haut
point puisque d'importants emprunts ont été faits au Vitruve vénitien de Fra Giocondo, Jean Joconde, initiateur des plans du château de
Gaillon. Incontestablement l’œuvre de Vitruve marqua les beaux esprits de la
Renaissance et des Lumières. Enfin, le troisième élément remarquable de cette
édition c’est la personnalité du traducteur Jean Martin. Il était le secrétaire
du cardinal de Lénoncourt. Ce nom de famille ne nous
est pas inconnu puisque la filiation templière dite Larménius mentionne un Robert de Lénoncourt grand-maître de l’Ordre vers 1478. Filiation qui
n’échappa aucunement au Prieuré de Sion dans sa forme. Voulant plagier la
résurgence templière entreprise par R.-B. Fabré-Palaprat en 1804, Lénoncourt
fut un des pseudonymes attribués en 1956 au fameux Henri Lobineau,
auteur patenté des faux Dossiers Secrets. Revenons à notre carré ou cube de vers n’ayant
d’égal qu’un cube de verre d’où transparaît l’agate pure et Divine du Temple de
Salomon, car SATOR en latin signifie aussi CREATEUR : le Grand Architecte
de l’Univers, le Démiurge. Le commentaire de Cesariano
fait apparaître aussi la version CCCXLIII du cube de 7. A partir de cette formule
algébrique, P. Plantard a élaboré sa théorie de géométrie alchimique et sacrée
de Gisors. Cela ne signifie pas qu’il connaissait la version italienne des
travaux de Vitruve de 1521. Le théorème de Pythagore est au programme des classes
de 6e. Pour asseoir son opinion il donne des sources manuscrites, où
l’on peut trouver un carré Rotas, sans en exprimer le contenu véritable
ou essentiel. La première de ces sources est un manuscrit latin
de la bible datant de l’an 822 provenant du fonds de l’ancienne bibliothèque de
Saint-Germain-des-Prés. Il s’agit du Ms latin n°11505 dit Bible de Louis le
Débonnaire.
Le carré est situé sur le dernier folio. Léopold Delisle[18]
a établi une note concernant des passages du manuscrit mais on ne trouve aucune
mention du carré. On pourra seulement se faire une idée de l’énigmatique
manuscrit en sachant que le scribe mit en marge un avertissement à l’usage du
lecteur qui ne pourrait comprendre le sens de son écriture[19].
Signatures et notes écrites en lettres bizarres (sic), totalement distinctes
des caractères grecs ou signes tironniens[20]
inscrits dans ce volume, sont disséminées sur de multiples folios[21].
Il en existe d’autres exemples dans le Ms latin n°11553 dit Codex de Saint-Germain[22]
ou Sangermanensis. Celui-ci contient Les Proverbes
et autres livres de la Bible, Ancien et Nouveau Testament, écrit au IXe siècle en version italique annotée sur 189 feuillets. On associe
souvent ces annotations aux Sortes Sanctorum
du Codex Bezae. C’est Robert Estienne, déjà rencontré lors de la collation du
Codex Bezae, qui rassembla les divers fragments et en fit l’expertise en vue
d’une édition en 1540. La seconde source apportée par P. Plantard est un
autre manuscrit du fond grec de la BnF : le Ms 2511 dont voici la table et
une reproduction du carré magique. Le carré Sator y est
inscrit au verso du folio 60. Nous avons confirmation de cela par les
témoignages de messieurs Wescher et Castaing qui en donnent une reproduction dans leurs
publications respectives, extrait de Mémoires de la Société des Antiquaires de France[23] et Ethnogénie
de l’Aquitaine primitive[24].
Nous en reproduisons le texte latin et en regard la traduction grecque
ci-dessous : ![]() ![]() On trouve également la sentence sous d’autres
formes. Dans le manuscrit n°21162 (fol.7) de la collection Cheltenham (ci-contre), on lit dans une écriture du XIIe siècle un mot carré analogue au carré
Rotas, accompagné de quelques vers rappelant instamment le distique : SATOR
- AREPO - TENET - OPERA - ROTAS[25]. Le carré des premiers chrétiens Une note marginale du
fascicule de l’abbé Courtauly déposé à Rouen, signée
par un certain A. Block, indique à ce propos : Le carré
Rotas - Opéra - Tenet - Arepo
- Sator est la forme
préchrétienne trouvée à Pompéi, du carré magique Sator - Arepo
- Tenet - Opéra - Rotas.
Cette affirmation, quoique exacte, est en relation directe avec l’article de
Pierre Plantard mais on ne peut pas lui attribuer, ni à Ph. de Cherisey, la paternité de la mention manuscrite. Leur écriture ne correspond pas. Si le carré magique était d’usage au premier
siècle chez des chrétiens, il est à peu près certain que ceux-ci appartenaient
à une secte gnostique. Les disciples de Valentin ou de Marcion, émules de
Pythagore et de Platon, sont ceux qui avaient recours à toute une gamme de
formules et d’incantations magiques. Nous avons vu dans un précédent article
l’implication de leurs manuscrits dans la rédaction finale du Codex Bezae au VIe siècle : mélange de
littérature hérétique conditionnée à celle de Montanus. Les abrasax des Valentiniens ont leur
équivalent dans les Sortes
Sanctorum griffonnés sur certain folio du Codex Bezae où
l’on trouve principalement des carrés de 5. Les nombres impairs forment la base
de la doctrine ésotérique de Pythagore et de Platon. Ils se remarquent dans l’abrasax gnostique Abracadabra
dont les lettres placées en triangle équilatéral par la superposition des deux
extrêmes de la ligne précédente offrent les nombres 11, 9, 7, 5, 3, 1.
L’opération fractale qui s’ensuit est un dérivé du piédestal de toute
science où Salomon aurait incrusté le
Triangle D d’or exprimant la parole
secrète du Démiurge. Chez les anciens hébreux Ab raca dabra signifiait Pater Spiritus Verbum, soit le Père le
Verbe et l’Esprit[26] :
la Trinité dans l’unicité d’un triangle.
En leur temps, les disciples de Basilide auraient
employé abracadabra comme racine de cryptage occulte afin d’éviter la
fureur de leur persécuteurs. L’écriture peut être occultée de deux manières,
par des caractères invisibles ou visibles. Les caractères invisibles se tracent
avec certaine préparation, comme le jus de citron, qui en séchant n'a d'autre
couleur que le papier. On le rend perceptible en l’approchant d’une source de
chaleur. Quant aux caractères visibles, qui nous occupent particulièrement, la
première et la plus simple manière de les déguiser, consiste dans les
abréviations. On écrit une partie ou une seule lettre d'un mot, certains
traits expriment le reste[27].
Les marques tironiennes ont cet office. Chaque siècle
a eu ses formes de caractères et ses abréviations. Les preuves s’accumulant autour des parchemins
cryptés confectionnés par nos curés audois, notre étude critique n’est en rien superflue afin de distinguer ces caractères et
abréviations.
Nous avons traduit le C de NOCMA par S qui est l’ancienne
forme du S grec. On peut lire parfois
ces mots sur deux ou quatre lignes. Sur cinq, ils n’ont pas plus de sens que la
formule agréée Sator Arepo Tenet etc. Nous reconnaîtrons toutefois deux mots SABBATOY
et KYRIA (ou Kyriakh) se traduisant
respectivement par sabbat et la femme choisie par Dieu, si on se plie aux
exigences de l’interprétation officielle des évangiles l’identifiant par erreur
à la Vierge Marie.
Les spécialistes ne nous soumettent aucune
explication définitive. J. Rendel Harris signalait ce
commentaire dans “The Annotators
of the Codex Bezae (with somes notes on Sortes Santorum)”[28] laissant entrevoir des
erreurs d’interprétation. De notre point de vue, ce ne sont que de simples
conjectures. Pour datation, il leur donnait le IXe siècle. Ce n’est pas impossible, mais ne
serait-il pas plus légitime de placer ce genre de carrés magiques, Sortes Sanctorum, vers le Ve ou VIe
siècle ? Le premier manuscrit devant devenir le Codex Bezae, sur la base
d’anciens écrits gnostiques hérétiques montanistes, valentiniens ou marcionites chez qui les abrasax étaient d’usage
courant, fut rédigé à cette époque. De plus les écritures sont très
ressemblantes. Ne négligeons rien, il est toujours utile de rappeler ces faits.
A suivre... Pièces justificatives, bibliographie et notes Thierry Garnier Remerciements particuliers
à : A-M Lecordier et C. F. Jackson
[1] Ed. Julliard,
1962. [2] Arcana Codex, L.II, du DVC au
Codex Bezae, Th. Garnier, M2G Editions, 2006, p.107 et suivantes. [3] Cote :
8-LJ6-849 [4] Cote : BR
mm 2213/39 [5] Sylloge inscriptionum
Christianarum veterum Musei Vaticani, par Henrik Zilliacus, 1963, p.118. [6] N. Poussin 1594-1665, réunions des musées nationaux, 1994, p.19 et 82. [7] Livre V de
l’œuvre de V. Pollio. [8] L’architecture
de Vitruve T.1, Ed. Panckoucke, Paris, 1847, p.516. [9] De architectura
libri dieci, traduit par Bonno Mauro et commenté par César Cersariano,
G. Da Ponto, 1521. La BnF ne possède pas cette édition. [10] Epigraphie santone et ausienne, par Louis Audiat, typ. P. Orliaguet, 1870, p.202. [11] Société des
archives historiques de la Saintonge, 1888, p.261. [12] Bulletin de la
Société des sciences et arts de Bayonne, 1898, p.81. [13] 1854, p.348. [14] Annuaire du
département de la Manche, 1857, p.65. [15] Studiosus jovialis, seu, Auxilia ad jocosè, & honestè discurrendumin gratiam, p.223. [16] Manuel du libraire
et de l’amateur de livres, par J.-C. Brunet, lib. Sylvestre, Paris, 1843,
p.672. [17] Cote
BnF : RES-V-326. [18] Cabinet des manuscrits de Bib. Imp. T.3, L. Delisle,
1881, p.247-250. [19] Ms 11505, fol.
70 v°. [20] Type
d’écriture sténographique utilisée par les scribes de l’Antiquité et du Moyen
Âge. [21] L. Delisle,
ibid. [22]
Saint-Germain-des-Prés. Il provient de la bibliothèque de l’abbaye de Corbie
près de Luxeuil. [23] T.XXXV, 1874. [24] Ed.
Maisonneuve, Paris 1885, p.242 et 243 [25] Bibliothèque
de l’école des chartes, 1922, p.466. [26] Etudes
hébraïques facilitées, lib. Classique Augustin Delain,
Paris, 1834, p.314. [27] Bulletin des
sciences historiques, antiquités, philologie, T.13, dirigé par Jean-François
Champollion, Paris, 1829, p.314. [28] Ed. C.J Clay & Sons, 1901, p.11. |