Les manuscrits hérétiques du Codex Bezae



« Au moment où je touche

à des objets de cette nature,

je n’ai pas besoin d’avertir

ou plutôt  de rappeler que je ne

suis pas un théologien mais un

historien de la pensée humaine ;

je ne dogmatise pas, j’expose ;

je n’enseigne pas, je raconte »

 

Jean-Jacques Ampère, 1839










 

Sur la piste embrumée

 

Explorer l’univers de Rennes-le-Château nous a amenés à faire des découvertes surprenantes, voire exceptionnelles. Dans nos précédents articles nous nous étions attachés à démontrer la véracité des parchemins codés par Bérenger Saunière et Henri Boudet. Bon gré ou mal gré, nous sommes parvenus à légitimer l’influence du CODEX BEZAE. De plus nous avons eu confirmation récemment que l’abbé Boudet entretenait des relations étroites avec la bibliothèque de l’Université de Cambridge. Cet illustre institut possède en effet un exemplaire de La Vraie Langue Celtique offert par son auteur[1].
Lettre d'Henri Boudet à la bibliothèque d'Oxford
Lettre d'Henri Boudet
à la bibliothèque d'Oxford,
11 décembre 1886
© bibliothèque d'Oxford
Contacté par nos soins, N. A. Smith bibliothécaire, nous l’assure dans un courrier en date du 28 novembre 2006 :
« Je peux certifier que le registre de donation pour 31 Décembre 1886 (classmark : UA ULIB donation register 1884-7) enregistre la présentation par Henri Boudet du livre vous mentionnez ».  Puis il ajoute : « Lorsque M. Boudet donna une copie de son livre à Cambridge, le Bibliothécaire ici était Henry Bradshaw, un grand érudit qui incluait les langues Celtiques parmi ses intérêts. [...]. Bradshaw s’était intéressé aux liturgies; il y a encore une Société Henry Bradshaw qui publie de vieux textes liturgiques. [...].  Il serait surprenant s’il n’avait eu aucun contact avec M. Boudet.  Malencontreusement, bien que nous ayons beaucoup de lettres de Bradshaw ici, ils ne sont pas arrangés dans l'ordre chronologique et il y a aucun index des personnes auxquelles il écrivait»[2].

Henri Boudet avait bien le moyen de se procurer un exemplaire du Codex Bezae Cantabrigiensis de 1899, s’il ne put avoir accès à l’original. Son histoire à partir du VIe siècle, son trajet jusqu’à Lyon nous est également connu. Il est entré avec fracas dans le panthéon des pièces à conviction de l’énigme des deux Rennes lui conférant une crédibilité indéfectible. On ne peut pas en dire autant pour beaucoup d’artefacts connus, comme la dalle de Coumesourde où le doute subsiste toujours ou d’autres éléments arrivant comme par enchantement dans cette énigme. Le plus souvent le nouveau matériel produit s’avère être des faux grossiers. Le Codex Bezae est le manuscrit sur lequel nous avons le plus d’informations irréfutables, quoiqu’on puisse médire sur le codage dont nous affirmons avoir découvert la clé. Nos détracteurs oublient généralement les connaissances ésotériques des prêtres d’avant Vatican II.

S’il est difficile de comprendre le but d’un tel cryptage, on perçoit peu à peu ce qui se cache derrière et l’on comprend mieux qui en détient toujours les leviers de commande dans notre présent. Il s’agit là d’une société secrète bien réelle, paradoxalement liée au frauduleux Prieuré de Sion qui en était le paravent. Ce Prieuré réclamant sa légitimité en tant qu’Ordre Rose-Croix a parfaitement rempli son rôle de fantoche en diffusant pléthore de faux documents. Tous leurs stratagèmes avaient pour objectif d’égarer les historiens et les chercheurs curieux d’en savoir plus sur l’enrichissement aussi soudain qu’étrange de l’abbé Saunière. Or, dans l’ombre, la véritable société secrète oeuvre encore pour retrouver des secrets oubliés. Ces secrets avaient été retrouvés par Saunière et Boudet puis, de nouveau, Saunière les aura habilement dissimulés.

Est-ce encore les mêmes secrets qui attirèrent Otto Rahn[3] dans le Midi de la France dans les années 30 ? Allemand de nation, cet archéologue et historien passionné d’ésotérisme, parti en quête du Graal, avait fini par devenir un apôtre du Nazisme.

 

Aux sources du Codex Bezae

 

Le Codex Bezae ou plutôt des sections fondamentales de ce texte antique sont une partie du secret car les écrits originaux ayant servi aux copistes du Ve siècle sont des textes du IIe siècle issus des sectes hérétiques. Nous l’avions déjà évoqué telle l’opinion émise par divers philologues du XIX e siècle. Si nous le révélons avec autant d’insistance aujourd’hui c’est que nous en avons la certitude. Nous allons maintenant voir quels sont ces anciens manuscrits interdits, relatant la vie du Christ, qui furent utilisés et où tout cela a commencé.

La première étude moderne du Codex Bezae de l’université de Cambridge fut éditée sous l’autorité de Thomas Kipling en 1793. Mais les premiers articles publiés datent du début du XVIIIe siècle prenant en compte uniquement le texte grec[4]. Théodore de Bèze avait refusé l’intégralité du manuscrit gréco-latin car le latin ne correspondait pas totalement au grec. Les erreurs de syntaxe, trop importantes à ses yeux, n’étaient pas la seule raison de cette mise à l’écart. La traduction latine datant du V ou VIe siècle était corrompue et Th. de Bèze en rejetait la faute sur les hérétiques, rédacteurs des textes primitifs grecs. De plus, le matériel transmis par Robert Estienne était fort endommagé.

En 1707, le Dr J. Mill publia une version du Nouveau Testament en grec à Oxford et le fit réimprimer en 1710 à Rotterdam. En le comparant au latin, il affirmait que le grec était corrompu. D’autres critiques prétendaient l’inverse suivant l’opinion de Th. de Bèze. Il a été ainsi admis que les copistes latins s’étant succédé à la rédaction du Codex à partir du Ve ont voulu actualiser la version latine de ces évangiles selon les normes catholiques, laissant en l’état le texte grec. L’évangile de Luc a été celui qui a subi le plus de modifications[5]. Cela nous interpelle au premier chef car ce sont les premiers versets de l’évangile de Luc qui ont été utilisés par Béranger Saunière et Henri Boudet pour le codage du petit parchemin. Les anciens copistes auraient donc rédigé le Codex en latin corrompu, pour suivre scrupuleusement les canons de l’Eglise catholique[6], non sans y avoir ajouté quelque message crypté, relatif aux anciennes croyances de l’Eglise primitive, à certains objets, manuscrits ou lieux de culte. C’est une évidence.

Nos recherches sur ces différents points nous ont conduit dans l’Egypte du IIe siècle où une profusion de sectes d’hérétiques a vu le jour et prospéré. Elles n’ont jamais réellement disparu du pays. En effet, au VIIIe siècle les hérétiques jacobites d’Egypte s’étaient emparés de toutes les églises[7].

Extrait du Codex Bezae
Extrait du Codex Bezae (Grec)
Evangile de Marc

Les sectes impliquées dans la rédaction des manuscrits sources du Codex Bezae sont, entre autres gnostiques : les Valentiniens, les Sabelliens, les Ariens, mais aussi et surtout les Montanistes. Chacun ayant laissé des écrits qui n’ont pas tous subsisté ou ont été dissimulés dans les monastères égyptiens au sein desquels les hérésiarques avaient trouvé beaucoup de partisans[8]. Les fragments les plus connus indiquent que ce pays renferme une foule de monuments ecclésiastiques et de traités composés par ces hérétiques[9]. Rien de contradictoire à ce que la grande majorité du matériel utilisé pour la rédaction du Codex Bezae au Ve siècle découle des textes conservés en Egypte par la secte MONTANISTE, mouvement chrétien fondé par Montanus, déclaré hérétique vers 177 ap. J.-C.

 

Les maîtres des secrets

 

Montanus est né à Ardabau, un village de Phrygie, Turquie d’aujourd’hui. Ancien prêtre du culte de Cybèle converti au christianisme, il fut un chrétien de type charismatique. Il se convertit au christianisme sans attendre et se fit voir comme le Paraclet annoncé par le Christ, distinct de l’Esprit Saint promis aux apôtres. Respectant néanmoins les dogmes de l’Eglise, il y ajoutait son orgueil de prophète. Avec sa Nouvelle Prophétie il attira à lui grand nombre de visionnaires de tout poil. Hommes et femmes arrivaient de toutes parts afin de suivre son enseignement. Un homme nommé Alexandre et deux femmes Maximille et Priscille abandonnèrent leur famille et vinrent à Montanus. Ils furent ses premiers disciples.

La doctrine des montanistes était à la fois des plus progressistes et outrancièrement rigoriste. Elle laissait de la place aux femmes dans l’ordre[10] à l’égal des hommes. Priscille (ou Priscilla) fonda un cercle au sein même de la secte où la femme commandait à l’homme, recevait la prêtrise et l’épiscopat. Sur ce plan, Montanus se rapprochait de l’esprit des Evangiles Gnostiques découverts en 1945 dans le désert Egyptien[11].

L’ordre des Fidèles d’Amour d’Occident, mouvement d’inspiration gnostique introduit en France au XIIe siècle, exaltera à nouveau vers 1176 la dignité spirituelle de la femme sous l’influence de l’ordre du Temple[12] et de Nicétas pape des hérétiques de Constantinople. La suprématie du féminin, dans les sectes des premiers siècles de l’ère chrétienne, est essentiellement une résurgence des cultes de Cybèle et d’Adonis célébrés par les femmes dans l’antiquité. On peut y voir aussi l’icône de Marie-Madeleine qui selon les évangiles gnostiques serait à considérer comme un apôtre, si elle ne fut la compagne, de Jésus. Quoi qu’il en soit, dans les deux cas on observe le rapport évident au culte de la Terre Mère, la Matrice, le premier ayant été substitué au second. Condamnant quiconque contractait un second mariage, les dogmes montanismes n’interdisaient pas le mariage des prêtres[13].

La plupart des érudits l’ayant étudié ne paraissaient pas se douter que la secte ait pu évoluer. Elle avait pourtant conservé des adeptes enthousiastes pendant plusieurs siècles, depuis le temps des derniers Antonins[14]  jusqu’au début du Moyen Age[15] et l’apogée de l’ordre de Fidèles d’Amour d’Occident. Des auteurs se sont perdus en conjectures faisant de Montanus l’auteur de livres sibyllins, voire même un magicien.

Les documents historiques montanistes en latin, grec et syriaque subsistant montrent combien les esprits du début du premier millénaire se passionnèrent pour le nouvel évangile de Montanus, appelé Nouvelle Prophétie, provenant non plus des montagnes de Judée mais de celles de Phrygie, prêché non par Jésus et ses apôtres mais par les partisans de la secte frisant l’aliénation.

Dans l’Eglise primitive, il y a toujours eu des prêtres extatiques, illuminés, surtout pendant les périodes de grande ferveur ou de persécution. Tertullien avait parfaitement décrit les délires de glossolalie que pratiquaient les prophétesses Maximille et Priscilla. Les montanistes exploitèrent ce phénomène d’une façon extraordinaire, en outrepassant la fréquence et la portée de l’acte. Ces extases extravagantes avaient un but : amener le prophète et les fidèles au stade suprême de l’illumination, là où tout n’est qu’énergie pure. Ils ne pouvaient pas manquer de frapper les esprits. Inspirant à la fois une certaine sympathie par la rigueur de leurs rites ou le ridicule pour le caractère insolite de ces extases, le montanisme prônait un détachement transcendental pour tout ce qui touche à la partie inférieure des émotions humaines et à la matérialité. Sous bien des aspects, les conceptions religieuses montanistes se mêlent aux revendications des camisards du XVIIe siècle ou à la rigidité du jansénisme prêchée par Nicolas Pavillon[16].

Les évêques catholiques les plus orthodoxes avaient compris ce danger immense dans leur concile d’Antioche (264-267). Ils s’étaient hâtés de censurer l’orgueil de Montanus en proférant des paroles pleines d’anathèmes. Les montanistes tombèrent vite sous le coup de l’hérésie. Toutefois, l’Eglise ne traita pas leurs écrits comme elle aurait pu le faire pour d’autres hérétiques et certains de leurs manuscrits restèrent cachés dans les monastères égyptiens. On peut ainsi affirmer que les écrits montanistes ont servi à la composition du CODEX BEZAE au Ve siècle, en particulier les textes grecs considérés comme le plus ancien des évangiles apocryphes, non canonique, existant[17].


Egypte du IIIe siècle

Les VALENTIENIENS sont d’autres sectaires d’inspiration gnostique dont les écrits sont à la base du Codex Bezae. S’il faut en croire ses fidèles, Valentin leur chef, né à Phrébon en Egypte au IIe siècle, avait recueilli les paroles de Théobas disciple de l’apôtre Paul, leur assurant, d’un côté, la pérennité de la tradition ecclésiastique et, de l’autre, les prétentions données à leur système comme une doctrine secrète, ésotérique qui avait été répandue par les apôtres[18]. Jésus, estimait-il, n’avait pas enseigné la parole de Dieu à la multitude exotériquement mais sous forme de paraboles. C’est un fait. On en trouve des preuves dans le Nouveau Testament, des textes canoniques, principalement dans le chapitre 8 de l’évangile de Luc et la parabole du semeur :

8:8 - Une autre partie tomba dans la bonne terre: quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! ».

8:9  - Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole.

8:10 - Il répondit: « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu'en voyant ils ne voient pas, et qu'en entendant ils ne comprennent pas ».

Ces paroles sonnent clairement à nos oreilles. Néanmoins la lecture ésotérique des évangiles voulue par les Valentiniens ne convainc pas le clergé et ils se firent excommunier pour hérésie. Ce système domina profondément la pensée Valentinienne. Valentin propagea d’abord son enseignement en Egypte puis à Rome et Chypre non seulement oralement mais aussi par écrit. On cite de lui des lettres, des homélies, des traités, des psaumes dont il reste quelques fragments. On le dit auteur de l’Evangile de la vérité faisant partie des textes gnostiques découverts à Nag-Hammadi. Sa vision de Dieu, le père primitif, peut être associée à la doctrine des Pythagoriciens et sa croyance en la métempsycose le rend proche des Platoniciens. Tertullien reprochait à la secte d’avoir dérobé leurs cérémonies aux mystères d’Eleusis. Il est également certain que les Valentiniens (et sa branche Marcioniste) faisaient grand usage de l’astrologie, de la guématrie et de la magie : un de leurs médecins Sérenus Sammonicus prescrivait, sans rire, l’incantation écrite abracadabra[19] pour la guérison des malades. L’hérésiarque Basilide fut l’inventeur de leur abrasax (ou abraxas) : signe de reconnaissance entre les sectes ou amulette, vestige du paganisme, aux vertus prétendues magiques. Les astrologues attribuaient à chaque signe du zodiaque 30 étoiles ou parties. Ce nombre 30 était également sacré pour les Valentiniens. Détail tout à fait significatif dans le codage du Codex Bezae et du petit parchemin puisque ce sont les 30 premières ligne du folio 186 qui nous intéressent : les lignes 9, 21 et 30 pour mémoire.

Chez les ARIENS (ou Arianistes), disciples d’Arius, il y avait un recueil de chant appelé singulièrement Thalie. Ce nom païen montrait comment l’ancienne religion ressurgissait, au moins dans le langage, sur le terrain de la propagande chrétienne à chaque fois qu’il s’agissait de poésie. Ces chants populaires répandaient les opinions théologiques d’Arius et font penser aux chants d’église du calvinisme[20] français, mis sur des airs à la mode à la cour de François Ier. Déclarés hérétiques au concile de Nicée, les livres Ariens furent brûlés. Nous avons maintenant de bonnes raisons de croire que quelques ouvrages échappèrent au brasier.

Les actes des sectes hérétiques nous sont connus parce que les pères de l’Eglise catholique les ont abondamment commentés. La tradition concèdera le mérite, à saint Irénée, d’avoir rapporté les textes du Codex à Lyon. Déclaré hérétique par l’Eglise chrétienne du IIIe siècle, la secte montaniste, soutenue par le saint lyonnais, avait pu subsister secrètement en conservant presque tous ses écrits[21]. Par contre Irénée était très critique à l’égard des Valentiniens qui laissaient libre cours à leur doctrine ésotérique et à leurs instincts sexuels incestueux. Une partie de cette croyance fut donc retrouvée en 1945 à Nag-Hammadi. Mais avant d’être soustraits à la destruction par la dissimulation au IV ou Ve siècle, les partisans de Valentin avaient pu en extraire l’essentiel. Il y a fort à parier que les premiers rédacteurs du Codex Bezae grec furent des partisans égyptiens, sans être des adeptes, des sectes hérétiques. Nous pensons aux Jacobites qui étaient des coptes, ces chrétiens d’Egypte considérés en diverses occasions comme hérétiques. Les évangiles gnostiques de Nag-Hammadi ont été d’ailleurs rédigés en langue copte.

Après avoir compilé en grec les pensées de Montanus, de Valentin, d’Arius et de quelques autres, on en fit une traduction corrompue, pour être acceptable, en latin au cours du VIe siècle. Ce manuscrit qui devait devenir le Codex Bezae passa par l'atelier de calligraphie Florus qui exerçait à Lyon au IXe siècle. Quelques pages du manuscrit devaient y être réécrites. Les annotations dispensées sur différents feuillets du manuscrit grec sont une preuve complémentaire, non seulement de son ancienneté, de l’implication des sectes hérétiques mais aussi de l’intérêt primordial porté par les nombreux érudits du XVIIIe l’ayant étudié.

Les leçons du Codex Bezae sont si particulières qu’elles n’ont jamais réussi à mettre   d’accord les exégètes pour la bonne raison que le texte est en partie crypté : Sortes Sanctorum[22], se traduisant généralement par la réponse des oracles sacrés. Même Th. de Bèze, calviniste de la première heure, avait renoncé à l’exploiter. Le contraire aurait été légitime. Alors doit-on se satisfaire des motivations d’un hérétique récusant un manuscrit né des saintes écritures hérétiques, ou avait-il compris de quoi il retournait exactement ? Les manuscrits et les doctrines des hérétiques ne nous ont pas encore révélés tous leurs secrets. Le Codex Bezae non plus !



Pièces justificatives, bibliographie et notes


Lettre d'Henri Boudet à la bibliothèque d'Oxford, 1886.
Codex Bezae (Grec), extrait de l'Evangile de Marc.
Carte de l'Egypte , du IIIe siècle.

Documents du dossier

Lire le dossier complet en ligne:


- Le Codex Bezae, de son implica...Sion dans l'affaire de Rennes-le-Château, 1ère partie.
- Le Codex Bezae, de son implica...Sion dans l'affaire de Rennes-le-Château, 2ème partie.
- Le Codex Bezae, de son implica...Sion dans l'affaire de Rennes-le-Château, 3ème partie.
- Le Codex Bezae à Lyon au IXe siècle
- Les vrais parchemins de B. Saunières et H. Boudet
- Les Sortes Sactorum du Codex Bezae et le Carré ROTAS
- PIECES JUSTIFICATIVES pour servir l'histoire des authentiques parchemins de B. Saunière et H. Boudet.
- Le Codex Bezae ou les secrets de Dieu oubliés
- La Clef de Sion du dernier Nautonier

livre en librairie:
Arcana Codex, Livre II: Du DA VINCI CODE au CODEX BEZAE, par Thierry Garnier, collection VERITES SECRETES n°5, M2G éditions, 2006, 174 pages.

Téléchargement


Pour tout savoir sur le decryptage du CODEX BEZAE.

Arcana Codex Livre II

 


© Thierry Garnier – 27 octobre 2007 - M2G éditions. Reproduction interdite sans autoriqation de l'auteur

 

Remerciements particuliers à : A-M Lecordier, C. F. Jackson et Jauclin pour sa communication du lien de l’ouvrage de J. Rendel Harris[21].



[1] On sait aussi qu’il en offrit un exemplaire à l’université d’Oxford, cf. copie de la lettre jointe.

[2] Courriers électroniques des 28 et 29 novembre 2006, évoqués sur la radio, dans l'émission "Plus près des Etoiles", de J.C. Carton sur Ici & Maintenant en mars 2007. Voir aussi, La Montagne Sacrée, par R. Andrews et P. Schellenberger, 1997, p.145, pour le don à Oxford.

[3] Bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude, 1935, T.XXXIX, p.LIII (document en accès public).

[4] The Privileges of the University of Cambridge together with additional observation, vol.1, par George Dyer, imp. Logman & Co, Londre 1824, p.604 et suivantes.

[5]Op.Cit, p.605.

[6] Op.Cit, p.607

[7] Égypte, depuis la conquête des Arabes jusqu'à la domination française, par Jean-Joseph, Marcel, Amédée Ryme, Prisse d'Avennes, éd. Firmin-Didot frères, 1848, p.38.

[8] Histoire de la destruction du paganisme en occident T.II, par Auguste Beugnot, éd. Firmin-Didot, 1825, p.267.

[9] Recherches critiques et historiques sur la langue et la littérature de l'Egypte, par Etienne Marc Quatremère, imp. Impériale, 1808, p.141.

[10] Trevett, Montanism, Oxford 1996.

[11] Les évangiles gnostiques ont été écrits en langage copte sur des papyrus aux alentours du IIe siècle.

[12] Mémoires des deux cités, TII, Th. Garnier, Ed. M2G, 2005, p.264.

[13] Revue des questions historiques, 1902, p.81.

[14] Cf, Empereurs Romains.

[15] Journal des savants, Paul Monceaux, p.509, 1915; article critique sur « la crise montaniste » de P. de Labriolle, Paris Ernest Leroux, 1913.

[16] Les Antonins, par François Joseph Nompère de Champigny, T.III, éd. A. Bray, Paris, 1863,  p.174.

[17] The Privileges of the University of Cambridge..., p.608

[18] Histoire de la Philosophie,T.I,  par Heinrich Ritter,lib. Philosophique de Ladrange, 1844, p.174 et suivantes.

[19] L’esprit de l’Encyclopédie..., T.XIII, par Rémi Olivier, lib. Gilbert et Cie, Paris, 1808, p.442.

[20] Histoire littéraire de la France avant le douzième siècle,T.I, par Jean-Jacques Ampère, éd. Hachette, Leipzig, 1839, p.323

[21] Revue d’histoire et de littérature religieuse, 1915, p.494.

[22] Codex Bezae : a study of the so-called Western text of the New Testament , par J. Rendel Harris, 1891, p.21 et suivantes. À lire ici: http://www.archive.org/details/codexbezae00harruoft. Merci à Jauclin d'avoir signalé ce lien.