Le Codex Bezae
ou les secrets de Dieu oubliés

(partie I)

Part II - Les objets du culte secret d’un Dieu oublié à Rennes-le-Château                                 


Ainsi que nous l’avons commenté dans le Mercure de Gaillon N°4, Théodore de Bèze avait bien des raisons pour faire oublier son manuscrit puisqu’il le notifia au bibliothécaire de Cambridge. Ces mobiles restent obscurs. Mais l’apport de nouvelles informations explique son comportement.

Dans la présentation ésotérique du Codex Bezae (ou manuscrit D) nous savons maintenant à quoi nous en tenir. Bien que d’origine hérétique, les textes d’un manuscrit à l’usage de bibliomancien n’étaient peut-être pas de bon augure pour un calviniste.

Sa lecture exotérique, partie visible de l'iceberg, a souvent donné lieu à des batailles d’experts surannées où la moindre supposition est alors disséquée, contredite à tort ou à raison. Pour nous, ce qui importe, après avoir compris le pourquoi, c’est de savoir comment les sectes gnostiques des premiers siècles de notre ère ont inséré des versets spécifiques à leurs idéaux.

 

Dissertation Critique sur le Codex Bezae

Des pages manquantes

 

Afin d’évoquer à présent ce problème, nous pouvons nous baser sur d’anciennes remarques d’Antoine Arnaud, théologien, docteur de la Maison et Société de Sorbonne,  publiées dès 1691 à Cologne[1]. L’auteur tente ici de rectifier les « errements », selon lui, de Richard Simon[2], autre théologien de renom du XVIIe siècle. Les divergences causées par le corpus du manuscrit de Bèze est une ode à la démesure des propos de leurs auteurs. Nous nous garderons de prendre partie pour l’un ou l’autre intervenant, tant les opinions de chacun sont obsolètes, voire parfois absconses ou superflues. Vu les contradictions foisonnant dans le travail d’A. Arnaud nous ne prendrons rien pour argent comptant. Il avoue d’ailleurs ne jamais avoir vu le manuscrit[3]. Curieuse méthode pour un théologien souhaitant alimenter la controverse en réfutant les assertions d’un de ses confrères.

Au-delà de ça, ces anciennes querelles de chapelles ont le mérite de nous éclairer sur différents points de notre énigme. Quel paradoxe ! Ces deux raisonnements antinomiques arriveront à dissiper les ambiguïtés, résistant encore à la critique, en réfutant de facto la thèse Chérisienne enracinée arbitrairement dans l’affaire de Rennes-le-Château. Ils nous offrent sur un plateau une nouvelle preuve de la méconnaissance du Codex Bezae par Ph. de Chérisey.

Avant d’en arriver là, relevons quelques perles de nos deux savants. En premier lieu, A. Arnaud nous signale le Codex Claromontanus, seconde partie du manuscrit de Bèze[4], dans la bibliothèque du roi en 1691 et un autre manuscrit identique dans celle de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Dans le Codex Bezae Cantabrigiensis il manque principalement le premier feuillet du chapitre I de l’évangile de st Matthieu correspondant à la lignée de Jésus, versets 1 à 11. Neuf feuillets sont absents entre le 16e et le 25e verset (Matt VI-21 à VIII-26) dont les thèmes seraient : Les richesses dans le ciel, la lumière du corps, Dieu et l’argent, avoir confiance en Dieu, ne pas juger les autres, chercher et frapper à la porte, la porte étroite, l’arbre et son fruit, je ne vous ai jamais connus, les deux maisons, l’autorité de Jésus, Jésus guérit, Jésus guérit deux hommes ayant l’esprit mauvais, Jésus guérit un paralytique le serviteur d’un officier romain, Jésus guérit beaucoup de malades, ceux qui désirent suivre Jésus, et Jésus apaise une tempête. Le feuillet 96 est en partie détruit (Matt XXVI-65 à XXVII-1). On y parle de Jésus devant le grand conseil avant de passer devant Pilate. Les feuillets 105 à 112 sont absents dans le texte de Jean (I-17 et III-15). C'est-à-dire : le message de Jean-Baptiste, Jésus l’agneau de Dieu, les premiers disciples de Jésus, Jésus appelle Philippe et Nathanael, Le mariage à Cana, Jésus dans le Temple, Jésus connaît tout ce qui est en l’homme, Jésus et Nicomède.

Nous en donnons l’interprétation d’après les Evangiles arrivés jusqu’à nous. Rien ne laisse supposer que le contenu des pages manquantes du Codex Bezae soit identique à notre évangile actuel. R. Simon rappelle à ce sujet « On trouve tant de passages altérés dans l’exemplaire de Cambridge (...), c’est qu’on avait, pris très grande liberté de réformer cette histoire dans les premiers siècles de l’Eglise. »[5] Et si les pages du mariage de Cana sont absentes, c’est peut-être pour la bonne raison que le récit « gnostique » modifiait sensiblement le dogme du clergé romain. D’où des modifications substantielles pour enlever les passages trop gênants : le mariage de Jésus et de Marie-Madeleine exprimé dans toute sa mesure, par exemple.

Nos deux théologiens étaient au moins d’accord sur un fait, "les horribles dépravations" (sic) du Codex Bezae n’avaient pas été faites par erreur, mais bien volontairement et à dessein[6]. C’est que nous avons toujours soutenu sans connaître cette ancienne dissertation.

Sur ce point, A. Arnaud va encore plus loin en criant à la falsification des Ecritures Saintes dans le manuscrit de Bèze par les sectes gnostiques. Or, il n’y a de falsification qu’aux yeux de ceux pensant que la vérité réside uniquement dans l’Evangile officiel régenté depuis le concile de Nicée en 328. De ce que nous en savons aujourd’hui, c’est pourtant loin d’être le cas.

Th. de Bèze témoigne ne pas avoir osé publier toutes les variétés contenues de son manuscrit de « peur de scandaliser certaines gens »[7]. D’ailleurs, on se demande pourquoi Th. de Bèze a seulement demandé à l’université de Cambridge de dissimuler ce texte hérétique. Il aurait mieux valu pour lui de tout détruire. Les pages arrachées sont certainement de celles posant les plus gros problèmes. L’adepte de Calvin s’accordait-il sur le reste, espérant secrètement une publication posthume la plus tardive possible ?

Les véritables documents retrouvés par l’abbé Saunière dans son église ont un lien direct avec les pages manquantes du Codex Bezae. Dans celles-ci retrouverons-nous une généalogie perdue du Christ en totale opposition avec la doctrine de Rome ? L’hypothèse est séduisante car le texte du manuscrit de Bèze révèle à lui seul l’ambivalence liturgique liée à un culte très particulier.

 

Un corpus litigieux

 

Nous pourrions développer une théorie autour du mariage de Cana, mais la généalogie de Jésus est un des passages mis en exergue telle une pierre d’achoppement par nos deux théoriciens de Dieu. Sans s’engouffrer dans leurs faramineuses explications, il suffit de s’apercevoir des différences entre les versets de st Luc et de st Matthieu. Dans ce premier problème, les deux évangélistes sont en opposition.

A dire vrai, la difficulté pour nous est ailleurs. Le texte grec de Matthieu I 1-17, se rapportant à la lignée de Jésus, a totalement disparu. Tandis que le texte latin a subsisté, des versets 12 à 17. On peut se demander objectivement quelle valeur peut-on accorder à une critique dont le sujet principal est inexistant, à savoir : la copie de la généalogie du Christ de st Luc sur celle de st Matthieu.

La généalogie de Jésus selon Matthieu avait déjà disparu quand Th. de Bèze obtint le manuscrit sorti de Saint-Irenée à Lyon. A. Arnaud en convient à juste titre. Alors, pourquoi s’acharne t’il à contredire le père Simon sans détenir la matière pour argumenter ? Les pages grecques du Codex en l’occurrence.

Le second problème généalogique vient des versets de st Luc III 23-38. De nos jours, le Nouveau Testament donne une version de st Luc très différente de celle du Codex Bezae. Nous les résumons comme suit :

 

Généalogie de Jésus selon st Luc Ch III Nouveau Testament de nos jours

Généalogie de Jésus selon st Luc Ch III dans le Codex Bezae

Ancienne pagination Codex Bezae

Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son ministère, étant, comme on le croyait,

 

 

fils de Joseph

Joseph

Fol,176

fils d'Héli

Jacob

 

fils de Matthat

Matthan

 

fils de Lévi

Eleazar

 

fils de Melchi

Eliud

 

ils de Jannaï

Jachin

 

ils de Joseph

Sadoc

 

fils de Mattathias

Azor

 

fils d'Amos

Eliacim

 

fils de Nahum

Abrid

 

fils d'Esli

Zorabel

 

fils de Naggaï

Salathiel

 

fils de Maath

Jechoniae

 

fils de Mattathias

Joacim

 

fils de Sémeï

Eliacim

 

fils de Josech

Josia

 

fils de Joda

Amos

 

ils de Joanan

Manasse

 

fils de Rhésa

Ezeccia

 

fils de Zorobabel

Achas

 

fils de Salathiel

Joathan

 

fils de Néri

Ecezia

F,176b

fils de Melchi

Amasiu

 

fils d'Addi

Joas

 

fils de Kosam

Ochoziae

 

fils d'Elmadam

Joram

 

fils D'Er

Josafad

 

fils de Jésus

Asaph

 

fils d'Eliézer

Abiud

 

fils de Jorim

Roboam

 

fils de Matthat

Solomon

 

fils de Lévi

 

 

fils de Siméon

 

 

fils de Juda

 

 

fils de Joseph

 

 

fils de Jonam

 

 

fils d'Eliakim

 

 

fils de Méléa

 

 

fils de Menna

 

 

fils de Mattatha

 

 

fils de Nathan

 

 

fils de David

David

 

fils d'Isaï (Jessé)

Jessé

 

fils de Jobed

Obed

 

fils de Booz

Boos

 

fils de Salmon

Salomon

 

fils de Naasson

Naason

 

fils d'Aminadab

Aminadah

 

fils d'Admin

 

 

fils d'Arni

Aram

 

fils d'Esrom

Asron

 

fils de Pharès

Fares

 

fils de Juda

Juda

 

fils de Jacob

Jacob

 

fils d'Isaac

Isac

 

fils d'Abraham

Abraham

 

fils de Thara

Thara

 

fils de Nachor

Nachor

 

fils de Seruch

Seruc

 

fils de Ragau

Racau

 

fils de Phalek

Phalec

 

fils d'Eber

Eber

 

fils de Sala

Sala

 

fils de Kaïnam

 

 

fils d'Arphaxad

Arphaxad

 

fils de Sem

Sem

 

fils de Noé

Noé

Fol,177

fils de Lamech

Lachem

 

fils de Mathusala

Mathusala

 

fils d'Enoch

Aenox (Enoch)

 

fils de Jared

Jared

 

fils de Maléléel

Maleleel

 

fils de Kaïnan

Cainan

 

fils d'Enos

Aenos

 

fils de Seth

Seth

 

fils d'Adam

Adam

 

fils de Dieu.

Dieu

 

 

En examinant ces deux lignées très différentes, il faut se rendre à l’évidence qu’elles ne peuvent être le résultat d’une simple erreur de copiste. Et en aucun cas elles ne peuvent assurer la présence du tombeau du Christ dans la région de Rennes-le-Château, si tant est qu’on veuille se servir de ces généalogies pour nous le faire croire. On connaît le sentiment des principaux hérésiarques vis-à-vis de la crucifixion du Christ.  Beaucoup la renient, mais cela reste insuffisant dans le texte, même codifié, pour en déduire quoique ce soit.

 

Œuvres gnostiques

 

Toutes ces infractions à la doctrine des Pères de l’Eglise, décrites comme erreurs syntaxiques par Th. Bèze, sont volontaires.  Elles fourmillent au milieu du Codex Bezae et elles sont d’inspiration hérétique (Montanus, Marcion, Valentin etc.) comme nous allons maintenant le voir avec un exemple nous tenant particulièrement à cœur. Cette démonstration fera suite à notre étude sur les manuscrits hérétiques publiée récemment.

Petit manuscrit/parchemin Saunière-Boudet falsifié par Ph. de Cherisey

Les versets 5 et suivants de Luc VI du manuscrit D, suite de ceux qui nous intéressent (Luc VI 1-5), sont honnis par tous les spécialistes de la Bible. Il se les jettent à la figure comme étant une interpolation des écrits gnostiques introduite sciemment dans l’œuvre officielle[8]. Voici ce que l’on peut lire dans la Revue Britannique de 1863 : « Il ressort de toutes parts qu'avant le milieu du second siècle les quatre Evangiles avaient acquis une autorité prépondérante. A moins de concorder avec eux sur tous les points principaux, il ne fallait plus prétendre qu'à un rôle accessoire et subordonné. C'est ce qu'entrevirent fort bien les gnostiques du second siècle, qui étaient de fort habiles gens. Pour eux, le problème à résoudre consistait à paraître reproduire catégoriquement les grands faits des récits évangéliques et à introduire néanmoins sous le couvert de l'histoire des opinions auxquelles ces récits donnaient souvent le plus formel démenti. Ils imaginèrent trois procédés pour se tirer de là avec quelque espoir de succès. Le premier était de fausser le texte consacré par des interpolations; le second de le transformer par voie d'additions, de mutilations et de ratures ; le troisième de forger des concordances et des compilations éclectiques, en sorte qu'en choisissant avec art des passages des quatre Evangélistes, ils parussent fondés à leur imputer à tous des opinions que chacun des quatre aurait inévitablement répudiées. Quand aucun de ces trois moyens ne réussissait, il ne restait plus qu'à se rejeter sur des récits complémentaires; on rééditait quelque vieux recueil où on introduisait des passages favorables à l'hérésie, ou bien on fabriquait de toutes pièces des documents analogues qu'on faisait passer sous le couvert de quelque nom célèbre.

Cette dernière méthode était la plus commune, mais l'emploi des autres a laissé des traces. Il est assez difficile de prouver jusqu'où on alla dans la voie de l'interpolation. Les manuscrits qui nous restent ne sont pas assez anciens pour que nous en appelions à leur autorité. Encore avons-nous un indice ou deux pour nous apprendre qu'on osait se mêler d'interpoler jusqu'aux discours mêmes du Rédempteur, et l'exemple que nous fournit le vénérable manuscrit de Bèze (Codex Bezae) nous paraît assez curieux.

Logia agrapha

Après le cinquième verset, chap. VI, de saint Luc (ci-contre), vient le passage interpolé que voici : "Le même jour, voyant un certain homme qui travaillait pendant le sabbat, il lui dit : Homme, si tu sais vraiment ce que tu fais, tu es béni ; mais si tu ne le sais pas, tu es maudit et tu transgresses la loi."

Il y en a un autre après le verset 28, chap. XX, de saint Matthieu, mais qui n'a point la même portée doctrinale et qui n'est guère qu'une amplification du 8e verset, chap. XIV, de saint Luc. C'est tout juste de quoi mettre sur la voie des altérations qu'on se permettait dans ces premiers temps, lorsque la pureté des textes n'était point soumise à une critique bien sévère. »

Robert Ambelain, pétri de maçonnerie et d'ésotérisme chrétien, avait pointé du doigt les leçons curieuses du chapitre VI, versets 1-5, de l’évangile de st Luc[9] en 1959, sans faire de lien avec l’affaire Saunière. Les versets de ce chapitre sont précisément ceux qui furent utilisés par l’abbé Saunière dans l’élaboration du vrai petit parchemin, modifié par la suite par Ph. de Chérisey.  Des faux parchemins qui ne seront rendus publics beaucoup plus tard, après 1959.

Le marquis de Chérisey étant devenu omniscient au-delà de la mort pour quelque auteur morbide en mal de reconnaissance, on tentera probablement de nous faire gober qu’il connaissait toute l’œuvre de R. Ambelain. Avec toute la « rigueur scientifique » les caractérisant, les nécromanciens de Rennes-le-Château font tourner leur table voilée et les morts chantent toujours aussi « faux » malheureusement. C’est devenu une habitude. Qu’on ne s’y avise pas cette fois, car le bon esprit frappe fort et donne le « la », venu de l’Aude.

Th. de Bèze, nous dit Ambelain, avait découvert plusieurs aphorismes en relation avec le Démiurge, des Logia Agrapha (Oracles apocryphes)[10], des premiers siècles et c’est pour cette raison qu’il décida de cacher son manuscrit à Cambridge avec sa recommandation sibylline « à dissimuler plutôt qu’à publier ». Ambelain évoquera encore les références curieuses du Codex Bezae dans « Jésus ou le Mortel secret des Templiers » en 1970. Or, Ph. de Chérisey n’a jamais évoqué ces déclarations tonitruantes de Th. de Bèze, pas plus que son codex lui-même. Le bon esprit frappe toujours deux fois...



A suivre... partie II, à lire dans Le Mercure de Gaillon n°8

 



Pièces justificatives, bibliographie et notes


Documents du dossier

Lire le dossier complet en ligne:


- Le Codex Bezae, de son implica...Sion dans l'affaire de Rennes-le-Château, 1ère partie.
- Le Codex Bezae, de son implica...Sion dans l'affaire de Rennes-le-Château, 2ème partie.
- Le Codex Bezae, de son implica...Sion dans l'affaire de Rennes-le-Château, 3ème partie.
- Le Codex Bezae à Lyon au IXe siècle
- Les vrais parchemins de B. Saunières et H. Boudet
- Les manuscrits hérétiques du Codex Bezae
- Les Sortes Sactorum du Codex Bezae et le Carré ROTAS.
- La Clef de Sion du dernier Nautonier
- PIECES JUSTIFICATIVES pour servir l'histoire des authentiques parchemins de B. Saunière et H. Boudet.

Livre en librairie :
Arcana Codex, Livre II: Du DA VINCI CODE au CODEX BEZAE, par Thierry Garnier, collection VERITES SECRETES n°5, M2G éditions, 2006, 174 pages.

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Pour tout savoir sur le decryptage du CODEX BEZAE.

Thierry Garnier


© 20.03.09 - M2G éditions. Toute reproduction interdite sans autorisation de l'auteur.

Remerciements particuliers à : A-M Lecordier

 



[1] Dissertation critique touchant les exemplaires grecs sur lesquels M. Simon prétend que l’ancienne Vulgate a été faite et sur le jugement que l’on doit faire du fameux manuscrit de Bèze, chez P. Le Grand, Cologne, 1691. Le document est accéssible en ligne

[2] Histoire critique du texte du Nouveau Testament, par R. Simon, Rotterdam, 1689.

[3] Œuvres de Messire Antoine Arnaud, Dr de la Maison et Société de Sorbonne, T.9, Paris / Lausanne, 1777, p.432

[4] Ce Ms contient les épîtres de St Paul. Arnaud ne l’appelle pas Claromontanus.  Il s’agit peut-être de la copie venant de la bibliothèque des archevêques de Rouen à Gaillon.

[5] Op.cit, A. Arnaud, p.439.

[6] Op.cit, A. Arnaud, p.438.

[7] Op.cit, A. Arnaud, p.442.

[8] Revue britannique, T.5, Paris, 1863. p.38.

[9] La notion gnostique du Démiurge dans les Ecritures et les Traditions judéo-chrétienne, R. Ambelain, éd. R. Laffont, 1959, p.110. Information transmise par F. Marie. Voir aussi Le Mercure de Gaillon N°4.

[10] Oracles apocryphes ou paroles du Christ non reprises dans les évangiles officiels.