* EDITO *

Ce trimestre, nous ouvrons nos colonnes à Arnaud de l’Estoile. Auteur de nombreux ouvrages biographiques sur Papus, J. Peladan, S. Guaïta ou encore E. Levi, il nous livre cette fois « Le Véritable Secret des Rois de France ». Pour nous mettre sur la voie, A. de l'Estoile va nous entraîner vers le mythe du Grand Monarque. Avec son Arsène Lupin Roi du Monde se sera un préambule à un petit cycle se prolongeant dans le prochain numéro. D’autres auteurs sont à l’œuvre.

A Gaillon, nous irons à la rencontre de Lambert Cadoc, un mercenaire devenu le premier seigneur du château. Il serait presque devenu chevalier s’il n’avait subi la déchéance par la vindicte de Philippe Auguste.

Avec Janus, nous passerons de l’autre côté du miroir. Le voile d’Isis se déchire à de nombreux niveaux, comme vous le lirez dans un article consacré à la Matrice ou Matrix, film culte truffé de symboles. C’est dans cet optique que le Serpent Rouge s’offrira à nous.

Indéniablement, depuis presque cinquante ans le chercheur ou l’historien se heurte à un mur d’incompréhension, quand il ne tourne pas en rond, s’il a le « malheur » de se pencher sur l’affaire de Rennes-le-Château. C’est tout à fait compréhensible puisqu’il travaille sur une base de faux documents diffusés par le Prieuré de Sion  (créé en 1956, association loi asbl 1901), depuis sa fondation.

L’histoire de l’abbé Saunière doit-elle vivre sur les vestiges de cette pléiade de documents falsifiés ? Si certains chercheurs s’en contentent, nous ne sommes pas de ceux là ! Ce n’est pas en ressassant de vieux concepts qu’on fera bouger le dossier.

Au Mercure de Gaillon nous avons choisi d’une part de travailler sur les anciens documents pour éliminer ce qui était faux et garder ce qui paraissait vrai afin de mieux appréhender la vie des abbés Saunière et Boudet. D’autre part nous tentons de procurer aux lecteurs, ou chercheurs s’intéressant à notre travail, de nouveaux éléments authentiques démontrant que l’énigme du Razès n’est pas une farce surréaliste des années 60. Nous y arrivons parfaitement… sans pour autant y apporter ce que nous souhaiterions y trouver.

Nous n’allons pas refaire la liste de toutes nos trouvailles documentaires, il suffira aux lecteurs de se reporter sur les précédents éditoriaux  ou de consulter ce nouveau Mercure de Gaillon.

Certes, si nous allons de l’avant, ça ne plait toujours pas à certaines coteries qui préfèrent mépriser nos travaux, quand ils ne nous menacent pas. Nous avons vu ainsi la diffusion dans nos colonnes de quelques révélations documentaires capitales sans que personne, de ces gens là, ne moufte. Mais ne touchez pas à « LEUR » Pierre ALCOR de Rennes-les-Bains ou il vous en cuira… Tel fut le message que nous avons reçu à la mi-mars provenant de quelque esprit clanique redhaesien. Attaque mesquine qui naturellement nous incite à poursuivre l’étude de cette Pierre ALCOR dans un article en ligne très bientôt.

Puisque nous n’avons pas besoin de « blanc seing » venant de la part de qui que ce soit pour publier nos découvertes, dans notre N°10 nous ne dérogerons pas à la règle en vous proposant de découvrir la trame de la construction du célébrissime livet intitulé « Le Serpent Rouge, notes sur Saint-Germain-des-Prés et Saint-Sulpice», autre pilier de l’affaire Saunière, écrit par les présumés Feugère, Saint-Maxent et de Koker en 1967. Nous avons démantelé toute l’affaire. Une question reste en suspens : d’où provenaient les documents originaux produits par le Prieuré de Sion, parrain du fascicule ? Nous avons développé une hypothèse qui tend maintenant à se concrétiser au lu et su de ces justificatifs capitaux.

Ce sont les pièces sous-jacentes mais néanmoins fondamentales dans la trame du Da Vinci Code : un dossier exceptionnel de dix-sept pages retraçant cinq années de recherches sur le Serpent Rouge que nous publions aujourd’hui. Les premières pages vous sont offertes en exclusivité sur notre site.

* SOMMAIRE *

Lambert Cadoc : Mercenaire ou chevalier ? Un dégradé de vengeance - Par Th. Garnier

Au Moyen Age, l’emploi d’auxiliaires militaires dans les guerres des XII^e et XIII^e siècles était d’usage courant. La formation d'une armée féodale parle d’elle-même. Le roi qui entreprenait une guerre contre un prince voisin réclamait l'assistance de ses vassaux. Ceux-ci, à leur tour, appelaient sous leur bannière tous les chevaliers qui tenaient d'eux, en fief, des terres ou des châteaux.  Enfin, les chevaliers publiaient aussi le ban dans leurs terres, et se rendaient, avec les hommes qu'ils avaient pu réunir.

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