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![]() * EDITO * Sous
le sceau du secret, des pans entiers de l’Histoire de France sont restés dans
l’ombre, invisibles aux yeux du Monde pendant des centaines d’années. Seuls
quelques « Initiés » eurent accès à cette connaissance. Des
auteurs connus : V. Hugo, H. de Balzac, F.-R. de
Chateaubriand, G. de Nerval, M. Leblanc, Gaston Leroux ou Octave Mirbeau,
quelques exemples parmi d’autres, l’ont habilement évoqué dans leurs œuvres. Mais
à l’heure de l’Internet, toute la superstructure mise en place par les gardiens
du seuil éclate. L’information circule de plus en plus et de plus en plus vite.
De
même, les supercheries ne tiennent plus guère que quelques semaines face à la
masse d’informations circulant sur le web. Des grandes affaires, dont nous
avons entrepris l’étude, telle celle de l’abbé Saunière curé de
Rennes-le-Château, prennent un nouvel essor grâce à lui. Plus aucune pièce du
dossier ne peut passer au travers des mailles du filet sans avoir été
auparavant décortiquée en détail. Certes,
l’Internet y est pour beaucoup, mais il faut encore compter avec les méthodes
empiriques ayant fait leurs preuves. Rien ne vaut en effet la consultation des
fonds d’archives et des bibliothèques. Toutefois, si on se contente du Réseau,
il y a des règles à respecter. La
carence de contrainte éditoriale, sur la toile, donne à chaque individu la
possibilité d'y déposer une information dont il est le seul cautionnaire. Cela
présente des risques quant à la valeur d’authenticité de l'information
diffusée. On en a régulièrement des exemples avec des sites interactifs telle
que l’encyclopédie en ligne Wikipedia ou l’espace de
généalogie Genéanet. N’importe qui peut y mettre
n’importe quoi. De plus, sur Wikipédia en
particulier, un autre problème se pose. Il suffit qu’une contribution
correctement référencée déplaise à l’un des pseudos auteurs sévissant sur ce
site pour qu’elle soit supprimée de facto. Il
convient donc de vérifier la fiabilité et la validité d'une information avant
de l’exploiter ou de la citer. Et dans ce cas la seule méthode est de puiser
dans les bibliothèques existantes afin d’en extraire des sources inattaquables.
Combinant
Internet et la recherche sur le terrain, le Mercure de Gaillon a toujours
appliqué ce procédé depuis sa création sur la toile en 2001 jusqu’à aujourd’hui
dans notre magazine. Cela nous a permis d’éviter nombre d’embûches et de
traquenards. Sans parler de scoop, nous avons pu ainsi dénicher quelques
pépites dont l’éclat vous est révélé dans chaque numéro. Dans
ce N°3 nous irons toujours à Gisors afin de connaître un peu mieux la famille
de Saint-Clair dont la filiation
« arrangée » du Prieuré de Sion sème le trouble jusqu’aux terres du
Razès audois. Le manuscrit d’Antoine Dorival vous en
révélera une facette étonnante. La vie de Jean Joconde, architecte présumé de
Gaillon, vous sera contée et la clef du Triangle d’Or dont nous avons révélé
l’existence en 2005 vous ouvrira une porte sur une nouvelle vision de l’œuvre
de Maurice Leblanc. Nous pénétrerons dans les méandres des sociétés secrètes où
l’écrivain Serge Hutin évolua longtemps. Petite pause dans la Grèce antique et
mythologique sur les traces de Jupiter. Pour les néophytes, il nous a paru
nécessaire de faire un résumé sur le dossier complexe du Codex Bezae se
rattachant à l’énigme du curé de Rennes-le-Château. Nous terminerons notre
périple par un détour vers Stenay, dans les Ardennes, où la mémoire du roi
Dagobert II est toujours très vivace. |