Part I - Remarques sur un feuillet du Livre de Tobie, mis en vente chez Drouot Part II - Révélation d’un manuscrit clé du dossier Saunière et des archives Hautpoul Part III - Archives d'Hautpoul ou les "comptes" de la Fontaine Part IV - Aux sources de l’Ordre de Sion et de la Fontaine Part V - Les secrets de la Terre Rouge
Les leçons du Liber Tobiae
et du Codex Bezae nous ont ouvertes des voies de
réflexions étonnantes et tracées des chemins vers des révélations auxquelles
personne ne s’attendait, même pas moi. Hélas, cela ne peut pas plaire à tout le
monde. Il y aura toujours des plumes acerbes,adversaires de la vérité,
tentant des amalgames ineptes pour se convaincre d’une supercherie afin
d’éviter le sujet. Toutefois de petits pièges anodins ont permis d’ouvrir un
débat salutaire. Variables d’ajustement. L'examen des archives du Liber Tobie étendue au dossier
Cros/Saunière révèle une réalité abstraite si difficile à gérer qu’elle a
suscité immédiatement la controverse. Alimentée par une cohorte de sophistes
refusant l’évidence, elle a enflé autour d’ergotages hors de propos.
« Documents trop beaux pour être vrai ! », c’est ce que la majorité des
chercheurs patentés de la place de Rennes-le-Château ont pensé quand ils ont
pris connaissance des archives de la famille d’Hautpoul
vendues aux enchères en 2009. La divulgation récente d'une troisième version matrice du
rapport Cros n'a fait que décupler leur capacité de nuisance. Emprisonnés dans le carcan des vieux concepts, voire contes, des
frères Plantard et de Cherisey, peu de chercheurs
souhaitent apparemment en sortir. Toute hypothèse nouvelle, tout document
inédit devient douteux et est systématiquement mis sur la touche pour ne pas
dire au rebut. Des « foutaises ! », des « pas
sérieux ! » et j’en passe, un concert d’imprécations digne des grands
prêtres de la pensée unique m’a sifflé aux oreilles quand j’ai mis au jour le
véritable auteur présumé du rapport Cros.
Le but de la manoeuvre était de tout faire pour minimiser l’impact de
cette trouvaille épistolaire sur toute l’affaire. Le Mercure de Gaillon a connu
les mêmes railleries et critiques iniques lors de l’étude du Codex Bezae dont sont issus les parchemins cryptés de B.
Saunière. Dans une bravade ultime dont certains ont le secret, on me jeta à
la figure la machine à écrire de l’auteur du document Soisy.
Arguant que ce texte ne pouvait pas avoir été conçu avant 1962 puisqu’une
annotation pointait l’année 1971. A cet instant, leur manque de jugeote se fit
jour. L’auteur avait très bien pu faire une mise à jour vers 1971/72 de son
texte datant du début des années 60, en le retapant avec la même machine à
écrire. On me
reprocha de changer de version alors que je me bornais à définir des variables
d’ajustement, donnant des réponses aux questions qui m’étaient posées par les
organisateurs de ce festival de malhonnêtetés intellectuelles. Lesquels ne se
soucièrent guère des autres indices additionnels dans la mise en page
certifiant la primauté de cet écrit. Indices dont je m'étais bien gardés de
parler avant de connaître ces réactions malveillantes, argumentaires caduques,
fallacieux ou parfaitement saugrenues. A
savoir :
1/ Les crochets inclus dans le vocable ARCIS
en totale opposition dans les copies connues. 2/ La note de lecture au bas de la page 5 du rapport Soissy, « (1) lire : indication ou inscription » (sic), absente des autres transcriptions. 3/ De fait, l’auteur de Soisy a du avoir à « déchiffrer » des notes
manuscrites d’Ernest Cros. Si ces notes n’étaient pas d’origine, pourquoi
l’auteur de Soisy aurait-il fait ces modifications de
mise en page dans une supposée adaptation des versions Corbu
/ Chesa. En tout état de cause, les faits sont clairs
et d’une logique imparable. Quoi qu’il en soit, l’origine de la matrice du rapport
Cros (document Soisy) devient anecdotique face à la
teneur du Commentaire Ancien puisqu’il est adapté à toutes les autres
versions. Effet miroir
On sait maintenant de manière certaine qu’une
partie des textes gravés sur la tombe de Marie de Négri
d’Ables, clé primaire de l’énigme, est authentique. 1/ Sur la stèle (verticale) : jusqu’à il y a peu de temps l’épitaphe était sujet à caution, réputée fausse par la plupart des spécialistes de la question. Nous avons finalement authentifié le texte de cette épitaphe en retrouvant un exemplaire complet du bulletin de la SESA de 1906 (T.XVII) dans lequel figure la reproduction manuscrite, dans la bibliothèque de l’université d’Havard[1] . Ce dessin fut probablement tracé par B. Saunière et remis à E. Tisseyre auteur de l’article. Le texte étant authentique, il ne peut qu’être de la main de l’abbé puisqu’il s’agit de l’anagramme exacte du message codé du grand parchemin impliquant en autre Nicolas Poussin (Bergère pas de tentation, etc). 2/
Sur la dalle (horizontale) : les termes Reddis – Cellis – Regis – Arcis sont attestés par deux documents distincts qui après
analyse émanent tout bonnement des archives d’une seule et même personne, le
dénommé Ernest Cros ami de l’abbé Saunière. Ces deux documents sont le Commentaire
Ancien du Liber Tobiae et le fameux Rapport
Cros dont nous venons de nous entretenir
précédemment (cf. Liber Tobiae part.V). Bien qu’étant le premier écrit à
dévoiler ces vocables latins gravés sur la dalle dans deux relevés sujets à
caution (Corbu / Chesa),
j'avais mis ce document de côté. Et si une troisième version, se révélant être
la matrice des deux autres, ne m'avait pas été communiquée, le dit
« Rapport Cros » serait encore dans mes cartons d’archives
inexploitables. Personne n’aurait pointé du doigt les similitudes entre les
deux textes (Rapport Cros ≠ Commentaire Ancien). Les notes d’E. Cros sont bien les premières à
évoquer les locutions latines gravées sur le tombeau de la marquise. Les
variantes repérées dans une page du Livre de Tobie mêlée aux archives d’Hautpoul vont confirmer l'importance du Commentaire
Ancien obtenu de l'abbé Saunière (probable auteur). Il n’aurait pu
recueillir autant de renseignements aussi précis s’il n’avait eu entre les
mains ces archives. Le recoupement des toutes ces informations nous
permet donc d’affirmer sans ambiguïté que ce Commentaire Ancien
accompagnant le feuillet du Livre de Tobie mis sous clé dans un « coffre
d’Hautpoul » provenait des archives
disparues d’E. Cros, tout comme la liasse d'archives notariales enveloppées du
fameux feuillet. Le Rapport Cros ayant été lavé de tout soupçon
de fraude, il convient maintenant de faire la lumière sur le contenu du Commentaire
Ancien, diffusé par une source désireuse de garder l’anonymat, certifié en
2009 par un expert en livres anciens de la place de Paris. Dans une étude préliminaire, nous avions
synthétisé les parentés remarquables entre la terminologie biblique employée
par l’auteur du commentaire et les locutions usitées dans les différents
dossiers de l’affaire dont voici la liste. TOBIE et GABEL (ou Gabael) TEMPLE DE JÉRUSALEM IL EST PERMIS AUX JUIFS DE SUIVRE LEURS LOIS[2] DIX TALENTS D'ARGENT DOCUMENT MANUSCRIT - SUB CYROGRAPHO CONSOLATION D'UNE PERSONNE
ASSASSINÉE DÉMON ASMODÉE TU AMASSERAS UN GRAND TRÉSOR EX-BÉTHANIS IL EST BON DE CACHER LE SECRET DU ROI PÉRIRA PAR LE GLAIVE ET LE FEU SACRAMENTA REGIS REDDIS CHIROGRAPHUM, REDDAS CYROGRAFUM IN ARCIS IN SACCELLIS RAGÈS ou RHADÈS CYON
ET LE POISSON GRILLÈ Coup de Théâtre
Tout d’abord examinons la fiche personnelle du
« Héros » de l’histoire : Tobie. C’est important de le souligner
car il est de la tribu des Nephtali vivant au nord du lac de Tibériade,
autrement appelé lac de Genezareth. Ce site n’est pas
à contourner, car il est un des indices marquant dans le décryptage du grand
parchemin avec « Ad Genezareth »[3].
C’est une unité de lieu crypté volontairement par l’abbé Saunière (ou
l’abbé Boudet), seulement pour ceux qui savent :
Solis Sacerdotibus. L’évocation d’Asmodée est également un indice de
premier plan. Placé sous le bénitier dans l'église de Rennes-le-Château, il nous ouvre les portes du sanctuaire. Dans les Saintes Ecritures, il apparaît deux fois : une fois
avec le roi Salomon pendant la construction du Temple[4]
où il est assigné à sa construction et la seconde dans le livre de Tobie[5].
C'est l’unité de temps. Asmodée est encore le démon chapardeur dérobant l'Anneau
du roi Salomon :
anneau dans lequel réside la clef de l'énigme. L’élaboration d’un tel commentaire implique
nécessairement une connaissance accrue des Saintes Ecritures. L'auteur était
ecclésiastique comme le suggèra l'expert parisien. Le
candidat le plus proche de nous est naturellement l'abbé Saunière (voire l'abbé
Boudet). Le texte concentre en son « Saint des
Saints » une énigme relative au Temple de Jérusalem, l’unité de fait menant à un secret Templier mis en dépôt dans un lieu tenu
secret, placé sous la garde d’une famille noble dont la loyauté ne peut-être
remise en doute. Une geste quelque peu théâtrale pour un mystère, un
fait transcendant le temps et l’espace à des années lumières de la farce de
notre splendide Amédée, comédien patenté. Les trois grandes règles du théâtre
classique ayant été mises en évidence, passons maintenant à l’action
principale. L’existence
de ce dossier prouve que l’auteur était sur la piste d’un trésor caché : « tu
amasseras un grand trésor », relève-t-il ostentatoirement. La
détention de ces archives par la famille d’Hautpoul
démontre un lien direct entre ce trésor et cette famille noble, dernière
filiation de gardiens du secret dissimulé dans le Haut-Razès,
plus précisément sur les terres de l’ancienne capitale Wisigoth : le fief
des deux Rennes. Le livre de Tobie n’est qu’un prétexte, un faire
valoir. L’extrait de ce récit biblique détenu par la famille d’Hautpoul, datant du XIIe
siècle, est illustration parfaite de ces familles nobles du Razès s’identifiant
aux personnages idoines en toute connaissance de cause. La détention du
« secret » pouvant dater de l’époque templière ce mimétisme biblique
aura servi de fil conducteur générationnel à plusieurs lignées de
« gardiens » jusqu’à la Révolution. Une sorte de codage alternatif
hors du temps institué pour une transposition à huis clos de l’action, des
lieux et des personnages du Nord Ouest de l’Iran/Irak aux contreforts des
Pyrénées. En voici quelques exemples : - GABEL : dans ce nom si proche de la taxe
saline fut codifié les familles propriétaires successifs de la Fontaine Salée.
Mais qui ne pourrait y remarquer le reflet de B. Saunière, le cueilleur de sel
par excellence ? Les gardiens changent mais la matière primordiale à deux doigt de la materia prima reste,
magnifiant le substrat salin qu'est le Mercure Philosophique
des alchimistes. - DOCUMENT
MANUSCRIT - SUB CYROGRAPHO : la tessère, ici est représenté le document coupé en deux,
preuve du dépôt. Une partie gardée par le propriétaire légitime du dépôt,
l’autre moitié confiée aux gardiens du site (Domaine de l’Eau Salée).
Probablement une partie d'un document retrouvé dans l’église par B. Saunière.
Dans ce cas précis, il pourrait bien s’agir d’une partie des pages manquantes
de Codex Bezea. -
TEMPLE DE JÉRUSALEM : Origine du dépôt. A savoir que le Temple n'était pas
dédié exclusivement au déroulement des offices religieux. Il était aussi un
centre administratif et politique conservant un grand nombre d'archives. Il en
est fait allusion dans le cryptage découvert dans les folios du Codex Bezea. - DIX TALENTS D'ARGENT :
Désignation du dépôt non contractuel. Le contenu peut être tout autre. Simple
question de bon sens car il peut prendre de multiples formes plus surprenantes
qu’on pourrait le croire : de l’Arche d’Alliance à d’autres implications
« Divines » un peu trop vite classées dans la case légende ou
surnaturelle. - RAGES est une ville de Medie
(Sud Ouest Iranien) dans les montagnes d’Ecbatane (ou Ex-Bethanis).
Ecbatane est aussi le nom d’une ville située dans ces montagnes. Les Gardiens
ont pu y voir une similitude avec le Razès. B. Saunière a lui-même baptisé son
presbytère « Villa Béthanie ».
- REDDIS Chirographum,
sacramenta REGIS in ARCIS, SacCELLIS :
Comme nous l’avons déjà vu ces vocables reprennent une terminologie supposée
être gravée sur la tombe de la Marie de Négre d’Ables
- REDDIS CELLIS REGIS ARCIS. Ernest Cros traduit
ces mots ainsi : « A Rennes, un dépôt appartenant au roi dans les
caves de la citadelle ». Il pourrait se traduit également par « rendre au roi les sacs du
tombeau ». Une autre traduction de bas en haut (ou de gauche à droite)
donne « Visiter les salles (ou caves) du château du roi »[6]. Ces
diverses interprétations complémentaires s’entrecroisant n’ont rien d’étrange
si on considère l’effet de miroir. Cependant une lecture en croix de St André
(X), formant clairement un Graal, si ce n'est une clef, nous interpelle au plus
haut point quand on peut lire : Reddis Regis
= Le Retour du Roi Cellis Arcis
= Les caves du château Mais quelle que soit l’interprétation, la dalle
de la marquise étant plus récente que le Liber Tobiae,
nous devons admettre que ses mots REDDIS [Chirographum]
= rendre le parchemin / [sacramenta] REGIS =
sacrement royal (et non secret du roi) / [in]ARCIS = dans le coffre,
[Sac]CELLIS = bourses (ou sacs scellés) ont été choisis pour être gravés sur ce
tombeau et leur interprétation, si proche de la traduction d’E.
Cros, laissée à l’attention de ceux qui savent. Le secret du Roi Peu à peu, nous avançons vers la compréhension
de l’énigme. Chaque découverte documentaire nous permet de prendre conscience
de la gesticulation médiatique du Prieuré de Sion. En 1974, Pierre Plantard
déclarait dans un courrier privé : « A Rennes il existe des dépôts
dont les propriétaires connaissent l’emplacement exacts, ceci grâce à leurs
ancêtres ». Il corroborait les arguments qui avaient été intégrés au
Commentaire Ancien cinquante ans plus tôt (vers 1920) sans en avoir eu
connaissance. Ceci expliquant cela, force est de constater que les fondateurs
du Prieuré avaient entre leurs mains des archives ayant appartenu à Ernest Cros
formulant les mêmes hypothèses : un secret dont certain pouvait craindre
les conséquences s’il était délivré sans garde-fous. Et de démontrer, une fois
encore, la filiation directe entre le Commentaire Ancien et les archives d'Ernest
Cros. Chacun ayant pris des chemins de diffusion totalement opposés. Nous
sommes ici au milieu du XXe siècle. Pendant des siècles avant la Révolution, le
secret fut muré aux confins de Corbières sous l’œil avisé de la noblesse
locale. Après la chute de ces fidèles Gardiens, de 1790 à 1880, les
montagnes, dernier rempart impénétrable si on s’y aventure sans les bonnes
clefs, gardèrent jalousement le mystère. ![]() A en croire certains cercles littéraires parisiens, pendant tout le XIXe siècle l’effervescence gagna la capitale : on jase dans les salons de Mme de Stael, où Angélique Le Noir a ses entrées. De Paris, de Rouen, de Lyon et de Toulouse, les clubs initiatiques du Nouveau Temple renaissent à la faveur d’un Empire ayant soif d’or et de pouvoir. Du cabaret du Chat Noir enfle la rumeur : un secret templier millénaire lié aux Rois de France serait enfoui dans les entrailles des Corbières. Les troupes monarchistes et républicaines se rangent en ordre de bataille. Les uns pour recouvrer leur légitimité, les autres afin de détruire toute résurgence royaliste. A Rouen, Msg De Bonnechose, fin connaisseur de l’affaire depuis son
ministère Carcassonnais, chercha un ecclésiastique,
homme de confiance, pour mettre au jour les secrets tant convoités. Au moment
de son décès en 1883, c'était chose faite au-delà de ses espérances. Par le
biais de Felix Arsène Billard devenu évêque de
Carcassonne en 1882, il le trouva en B. Saunière, Gabael
le cueilleur de sel idéal. Nommé d’abord à Alet-les-Bains en
1879, puis au Clat en 1882, on le dirigea enfin vers
Rennes-le-Château en 1885 ou il tissera des liens d’amitiés avec Henri Boudet, curé de Rennes-les-Bains. La fleur des
Histoires, cette fleur de sel, allait pouvoir éclore dans un abîme de
mystères insondables. Toutefois l’abbé Saunière n’était pas un homme
sujet à la manipulation. A l’instar des Bergers d’Arcadie et du Sceau
de Salomon, le récit biblique du Livre de Tobie fut reconduit comme
support miroir mettant en forme le « scénario » imaginé par le curé
pour faire passer « LE » message à la postérité. Il l’agrémenta de
quelques indices littéraires puisés dans les Contes des Milles et Unes Nuits
scellant son initiative d’un « sot pêcheur » . Se substituant aux gardiens du seuil
d’antan, il poursuivit leur mission et ne révéla jamais à ses supérieurs la
teneur du secret. Devenu en quelque sorte le nouveau Gardien du Thrésor, il fit allégeance à d’autres
« Hiérarques » conduisant une politique des plus hermétiques. A
ce titre, il fut rétribué en sous main pour ses bons et loyaux services par la
Société de Fastes Ecclésiastiques de Paray-le-Monial
autrement dénommée le Hiéron du Val d’Or Ainsi pourrait se résumer l’affaire de
Rennes-le-Château. Même si aucune preuve tangible existe
pouvant confirmer tout cela, le faisceau d’indices concordant placé sous nos
yeux nous met à l’épreuve de la Vérité. Le Commentaire Ancien demeure une pièce
inaliénable, indiscutable, sortie des archives d'Ernest Cros avant leur
disparition. Les vendeurs des archives du « coffre d’Hautpoul » en 2009 n’ont pas mis ce commentaire
sur le devant de la scène pour rien. Ils ne voulaient pas s’en dessaisir pour
autant. Sans le vendre, ni en donner copie, ils désiraient seulement amorcer
leur ligne pour une pêche aux infos miraculeuses en jetant aux chercheurs
quelques maigres appâts, indices authentiques, communiqués par le biais d’un cabinet
d’expertise parisien de bonne réputation. Ils ont voulu attirer l'attention. La
manoeuvre était audacieuse et ils l'ont en partie réussi. Or, savoir qu’il y a un piège, fourmillant des
preuves valides, c’est la première étape pour savoir l'éviter. Trous venteux et
boyaux étroits sans issues inclus ! L’Art de la Guerre implique quelques
sacrifices et la conservation de quelques cartouches ou obus de mortier en
magasin. Malgré cette tentative de manipulation, le
Commentaire Ancien met en valeur, tel le Codex Bezae
avec les parchemins codés, les composantes d'une énigme que la critique mal orientée, voire mal informée, ne cesse de dénigrer. Il fait
du tombeau de la marquise de Blanchefort le point
central de tout le codage imaginé par Béranger Saunière. Quoi de plus logique
pour cette fantastique énigme puisque paradoxalement de ce tombeau, de là où
tout doit finir, tout s’est amorcé pour le Retour du Roi.
Th. Garnier © 10 mars 2016 - M2G éditions. Toute reproduction interdite sans autorisation de l'auteur. [1] Cf. Voyez le catalogue de cette bibliothèque, cote du document (série) : FIG GEN ZHCL WID GEN LSoc 1625.30. Curieusement l’exemplaire de la BnF dans lequel ce dessin avait été arraché dans les années 60/70 fut restauré retrouvant ces pages disparues, quelques temps après notre trouvaille. [2] On trouva dans le château d'Ecbatane dans la Médie, l'Original de la permission que Cyrus avait accordée aux Juifs de s'en retourner dans leur pays, in Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, tome 2 (E-M), Augustin Calmet, 1730. [3] Cf. Rennes le Château Etude Crique, F. Marie, ed. SRES, 1978. [4] Testament de Salomon. Texte apocryphe de l'Ancien Testament, récit chrétien écrit en grec, IIIe siècle. [5] Tobie 3.8 et 3.17. Livre apocryphe dit deutérocanonique. [6] Traduction latine par Google |