Qui n’a jamais entendu parler du MJ12
ou Majestic 12 (Twelve)? Nous ressortons de nos archives ufologiques un
document déjà connu, pour le confronter, d’une certaine manière, à l’affaire du
Prieuré de Sion (cf. Rennes-le-Château). En effet,dans
le procédé de promotion du MJ12 se reflète celui de l’énigmatique Prieuré.
Doc. en stock : Fiche
technique De nouveaux épisodes de la série MJ12 nous ont apportés
une foule de pièces dont l’authenticité ne peut être prouvée. L’intégrité du
diffuseur ne suffit pas à elle seule à cautionner une validation de facto. La pièce majeure de ce dossier est un document de 25
pages, proposé en annexe, titré « SOMOl-l, TO l2Ol-3-ll-l, Majestic-l2 Group
Spécial Operations Manual, Extraterrestrial Entities and Technology, Recovery
and Disposal ».
Le document entier contient 35 pages. Il est divisé en 6
chapitres et 4 appendices. Les sections 1, 2 et 3 du chapitre 6 sont
manquantes. La page 12 et les appendices 1a, 2, et 3 n’ont pas été proposées à
la lecture. Pour quelles raisons ? Le document original date du 7 avril 1954. Il a été diffusé à
partir de 1994 par Don Berliner. Ce manuel n’a pas été photocopié comme la plupart des documents
MJ12, il a été photographié plus ou moins correctement. La numérisation du
fichier informatique date du 12.11.1998. L’annotation TOP SECRET/ MAJIC EYES ONLY est indiqué au bas de
toutes les pages. Chaque verso de page mentionne les restrictions de
publication pour ces sujets sensibles et la loi en vigueur dans l’armée US
concernant les contrevenants. Ce manuel émane de la base de l’US Air Force de
Kirtland (voir p.2 hors pagination). Le document entier et traduit est
téléchargeable dans le FANUM II. Contenu du manuel L’information contenue dans ses pages expose au groupe Majestic
12 le dispositif opérationnel pour faire face au traitement de l’information
OVNI par les militaires. En résumé, il est rappelé que les OVNI ne sont pas d’origine
terrestre. Les entités, pilotes de ces engins, sont de deux types EBE décrits
de manière assez détaillée. Elles ne sont pas connues de la science terrestre. Elle indique que la sécurité et le secret sont d’une d'importance
capitale. Un des principaux objectifs doit maintenir le public dans l'ignorance
et le flou total. Des campagnes de désinformation et de discrédit des témoins devront
être organisées en cas de médiatisation. Le manuel donne des instructions sur le conditionnement et
l’envoi de débris ou de corps selon le lieu où ils seront entreposés. Il
mentionne des recommandations pour protéger les matériaux biologiques et non biologiques,
quel que soit le lieu du crash, même à l’étranger. A la page 11, un tableau donne
en détail une liste de matériels biologiques, ou non retrouvés, et leurs lieux
de stockage. La majeure partie des fragments, tels des objets censés être de
l’armement, furent mis au secret sur la Zone 51 - S4, nouvellement mise en
service. Le corps d’un EBE (EBE - XO) mort fut envoyé au Blue Lab WP-61
(Wright-Patterson AFB-Ohio). Un autre EBE vivant (EBE- 010) fut transféré à
l’OPNAC BBS-01(?). Il fournit des instructions et formulaires pour établir des
rapports d’enquêtes approuvés par l'Armée de l'Air US sous le label UFOB.
Pendant des années ce terme aurait été employé au lieu d'UFO. La dernière page numérisée est très impressionnante. Les
références sont véritables à la page 28. Elles peuvent être consultées aux
archives nationales US (NARA) ; voir les documents de 1954. Les mêmes numéros
de référence, les mêmes titres de référence, mot pour le mot, virgule pour virgule
sont notifiés. Les défauts de la cuirasse Cependant, il y a quelque chose qui sonne faux dans cette
paperasse. Plusieurs anomalies sont détectables immédiatement. La première page
(p.20, ci-contre) du chapitre 6 indique les principales formes d’OVNI observées: forme de
disque, de cornet de glace, de cigare ou encore de triangle. Or, en 1954, cette forme triangulaire n’était pas du tout
commune. Les premiers rapports d’observations faisant état d’OVNI triangulaires
datent de 1989/1990 ou, pour les plus anciens, n’apparaissent qu’après cette
date. De plus, les détails reportés sur le croquis sont typiques des années 90; plate-forme triangulaire massive avec au-dessous les 3 feux à chaque pointe
et une protubérance centrale bombée. Un autre détail nous a frappé. C’est la date de rédaction de ce
dossier qui n’est pas formaté à l’anglaise soit : april, 7th 1954. On
remarquera en effet que la date est indiquée comme suit ; 7
april 1954. On pourrait penser à une erreur de frappe mais pour un doc
d’une telle importance c’est très étrange de faire autant d’erreur. On remarquera également dans le chapitre 3, section 1, point 12,
alinéa c, une énorme « boulette » commise par les contrefacteurs,
auteurs de ce document. Dans le cadre du black-out médiatique il est dit ; « Il
peut devenir nécessaire de publier des fausses déclarations
pour préserver la sécurité du site. Des météores, des
retombées de satellites… ». Or, l’ère
spatiale a véritablement commencé en octobre 1957 avec le lancement du premier
satellite par l’URSS de Spoutnik 1 puis d’Explorer 1 par les États-Unis en
janvier 1958. Comment, de ce fait, une retombée de satellite pouvait-elle être
évoquée puisque aucun de ces engins ne fut mis en service avant 1957 ? En conclusion L’analyse, de ces prétendues nouvelles preuves, accréditant le
pseudo groupe MJ12, n’apporte que des questions supplémentaires. Un mélange
d’infos véritables et d’éléments anachroniques compromettent le fond du dossier
Majestic 12. Nous savons effectivement qu'un département de l'air dirigé par J.
Forrestal fut effectivement créé en 1947, celui-ci ayant «des pouvoirs de
contrôle très étendus»; information relayée par la presse de l’époque[1]. Toutes ces intrigues et falsifications confortent notre sentiment
qu’une manipulation grossière, découlant de factions universitaires :
Ordres Noirs identifiés comme étant Skull & Bones (Université Yale),
ou Jason Society (Université Harvard), est orchestrée depuis plus de 60 ans
autour de la problématique OVNI au plus haut niveau de l’état américain. En se penchant, sans a priori, sur d’autres énigmes mondiales,
plus proches de nous, l’affaire de Rennes-le-Château comporte des aliénations
similaires par l’entremise du Prieuré de Sion, noyautée[2]
par les services secrets US dès 1956. P. Plantard s’étant aperçu de la
manipulation de « ses frères d’Outre-Atlantique », démissionna[3]
de son poste de Grand-Maître en 1984. Par ce noyautage, on retrouve la même logique mettant en exergue
une liste ancienne de membres fictifs plus ou moins connus, au nombre 13 pour le MJ12 et
26 (le double) dans le Prieuré de Sion. Lequel avait à son sommet, en 1956, un groupe de 13 personnes appelé ARCHE. De part et d’autre, un apport remarquable
de vrais documents amalgamés à de fausses informations réfléchit la même
volonté d’abuser le public. Bien que le Prieuré de Sion soit une émanation de l’Ordre Alpha
Galatès, ayant repris à tors ou à raison, les objectifs du Hiéron du Val d’Or, les deux mouvements (MJ12 et PdS) ont été conçus de la même manière, par
les mêmes personnes pour deux affaires différentes. Mais dans les deux cas il
s’agissait surtout de masquer la réalité des faits, des plans à l’intérieur des
plans, se cachant derrière un voile encore plus obscur et de semer le trouble
dans la communauté des chercheurs, tant en France qu’aux Etats-Unis. Tandis que l’un, le Prieuré de Sion, aiguisait ses lignes et
lançait ses filets pour une pêche aux infos, l’autre grevé de fuites internes
colmatait les brèches d’un navire en perdition. Certes, leur champ d’action
était différent sur le fond mais ils se rejoignaient dans la pratique... N’est
pas « Sot pêcheur » qui veut ! Documents et pièces justificatives Th. Garnier Remerciements particuliers
à : A-M Lecordier © Novembre 2003/ Avril 2004, Revue et
augmenté le 01.01.2010, M2G éditions. Toute reproduction interdite sans autorisation de l'auteur. (*) Avertissement aux esprits chagrins : le filigrane placé sur les documents n'a pas valeur de copyright. C'est une simple mesure afin d'éviter le repiquage de documents par des webmasters peu scrupuleux de la netéthique. Ceux-ci n'indiquant jamais leurs sources et qui de surcroît se permettent de critiquer notre méthode de travail. Etant très intelligents, ils pourront par conséquent trouver par eux-mêmes leurs propres documents sur des sites publics. [1] Cf. Paris Normandie du 18 juillet 1947 [2] P. Plantard s’en était rendu compte en 1984 et tenta de
faire le ménage. Cf. Le Cercle, 1992 ou la revue Vaincre 1990. [3] Lettre du 11
juillet 1984 |