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La
plupart des chercheurs tombés dans le chaudron de Rennes-le-Château s’y sont jetés
à corps perdu avec des bâtons de dynamite ou des poêles à frire en quête de la
« sainte clarté » sonnante et trébuchante d’un magot hypothétique
sans se soucier de son contexte historique, voire spirituel. Personnellement, comme
je l’ai souvent dit, je suis arrivé dans la région de Rennes-le-Château en
soucoupe volante. Explication quelque peu cocasse et tout à fait symbolique,
vous l’aurez compris. Les indices relevés sont eux tout à fait concrets et
n’ont rien d’insignifiant au regard de l’énigme du Razès qui tourne
essentiellement autour du Saint-Graal, authentique
Pierre Dieu, celtique Sang-Real ou Vrai Sang, et de l’Arche d’Alliance. Évidemment,
tout dépend de ce que l’on entend par Graal ou Saint-Graal.
Tradition orale
renouvelée L’Éclipse
du 11 août 1999 puis
les évènements tragiques du 11 septembre 2001 furent
l’un après l’autre des déclencheurs. Plus encore : des Révélateurs générant l'Apocalypse ! Depuis, le Temps joue contre
nous. Des forces malveillantes modifient le passé et refont l’histoire dans le
présent. Une époque de désinformation[1] telle
que la nôtre appelle le rétablissement de certaines vérités. La mémoire
collective de nos contrées normandes retient une anecdote que nous rappelle
Georges Bertin[2] : « A
Fécamp, l'Abbaye de la Sainte Trinité garde également le souvenir du passage de
Joseph d'Arimathie qui transporta le Graal en
Occident. Une
tradition orale rapporte qu'au premier siècle, un coffret de plomb s'y serait
échoué contenant une ampoule du Précieux Sang recueilli par Joseph d'Arimathie, thématique, on en conviendra, bien proche de
celle du Graal. Une
fontaine jaillit à cet endroit et le culte du Précieux Sang, encore vivant de
nos jours, se développa rapidement, à tel point que l'abbaye de la Trinité fut
le premier lieu de pèlerinage normand avant le Mont-Saint-Michel. Construite de
1170 à 1220, soit à l'époque même de la rédaction des récits majeurs du cycle
arthurien, elle fut un lieu de vie intellectuelle intense et accordait même une
protection spéciale aux trouvères chargés de glorifier la précieuse relique,
indice supplémentaire, s'il en fallait encore, du rôle joué par les abbayes
normandes dans l'élaboration et la genèse de la littérature de
l'époque... » C’est
en effet dans les manuscrits de l’abbaye de Fécamp que Chrétien de Troyes puisa
les merveilles de la découverte du Saint Vase pour sa traduction du roman du Saint-Graal[3]. La
Normandie, au même titre que la Bretagne, joua un rôle dans la geste
arthurienne[4]. Chose qu’un cercle
d’initiés a voulu évincer de la légende. Et G. Bertin de rajouter : « Joseph
d'Arimathie, ayant recueilli le sang du Christ en
croix dans la coupe de la dernière Cène, fut jeté en prison par les juifs qui
l'accusaient d'avoir dissimulé le corps du Christ, et c'est Jésus lui-même qui
lui apparut pour lui donner le Graal et l'investir en tant que premier prêtre
en lui apprenant que les trois tables commémorent le sacrifice de la Cène. En
fait, Joseph d’Arimathie n’était que le convoyeur et
messager du Précieux Sang, et c’est Nicomède qui en fut le garant à la
descente de la croix[5]. « Dans
les Romans de la Table Ronde, le motif de l'île d'Avalon apparaît très tôt.
Puisant son origine dans les littératures orales celtiques, il se propage en
France dans le premier tiers du XIIe siècle, comme en témoigne une
chanson de geste : "le couronnement de Louis" (1130) où l'on
trouve par deux fois l'expression "por tot l'or d'Avalon" soulignant une attitude énergique
de refus. Ainsi, l'or d'Avalon évoque l'idée d'une richesse prodigieuse en
échange de laquelle on ne saurait accepter de subir une humiliation ou de
commettre une indignité. » « Cependant,
ni Geoffroy de Monmouth, qui fait le premier apparaître le légendaire Roi
Arthur, dans son Historia Regum Britanniae (1135) ni Guillaume Wace (N.D.A. : il s’agit bien de Robert Wace), qui
mentionne la Table Ronde, dans son Roman de Brut (1155), ne parlent d'or à
propos d'Avalon. » Robert
Wace ne fait pas que mentionner la Table Ronde, il en est le créateur. Le mobilier
arthurien en lui-même est un avatar de la table de la Cène ronde à l'origine.
D'après la tradition chrétienne, il y en aurait eu trois de fabriquées. La
première : celle de la Cène où le Christ prit son dernier repas avec ses
disciples. La deuxième fut confectionnée par Joseph d'Arimathie
dans les îles britanniques lors de l'évangélisation et la troisième instituée
selon les préceptes de Merlin. À
part cette addition de taille, Wace a raconté le mythe du roi Arthur tel que
les bardes l'avaient créé. L'histoire débute dès la ruine de la cité de Troie
et la dispersion des survivants. On n’y voit à aucun moment apparaître la Coupe
Sacrée dite Saint-Graal. Il faudra attendre Chrétien
de Troyes pour en connaître l’existence, si cela ne tient pas tout simplement de
la geste légendaire donnant corps à une des épopées dont Otto Rahn[6] fut un
des derniers grands ordonnateurs entre la
Coline Envoutée et le Pog de Montségur, dans
l’entre-deux-guerres. L’écrivain
et archéologue allemand, mandaté par la Thulé-Gesellschaft[7], se
vit confier le manuscrit d’un troubadour dénommé Kyot
vivant vers 1150, dit-on. Ce poète-troubadour provençal Kyot,
ou Guyot en français, nourri à l'Ecole de Tolède, paraît avoir révélé les
secrets de l'astrologue arabe Flégétanis[8],
secrets recueillis par le pasteur souabe Wolfram d'Eschenbacli
et immortalisés par Lohengrin dans l'Opéra de Wagner magnifiant le village de
« Montsalvat », à savoir Montségur. Ici, le
Graal aurait été mis en sureté, sous bonne garde de la communauté Cathare. Après la chute de Montségur, nulle trace de la relique sacrée ne fut retrouvée. Les chroniques locales relatent la fuite de trois " hérétiques " emportant l'objet de toutes les convoitises vers un site inconnu. Mais
ce Graal était-il vraiment une coupe ou un calice ? Bienvenue chez les
Ases ! La
situation était entendue par des artistes, tels que Léonard de Vinci et Nicolas
Poussin, puisque dans leurs œuvres respectives, Cène ou Eucharistie, ils ne
firent aucune référence au Saint-Graal. La Cène de
Léonard de Vinci fit tant sensation en son temps que Louis XII en commanda une
copie en 1503. Exécutée par Marco d'Oggiono, l’œuvre
est actuellement conservée au musée d’Ecouen (95) où l’on peut également
admirer les splendides boiseries du château de Gaillon. Une seconde copie
réalisée par Andréa Solario fut acquise par l’archevêque de Rouen, Georges
d’Amboise en 1509, et placée dans sa résidence épiscopale de Gaillon[9].
L’inventaire des meubles du château de 1550 en fait foi : une grande
toile peinte de la Cène de Notre Seigneur[10]. Malheureusement
plus rien, ou si peu, ne subsiste de Gaillon.
Il faudra se satisfaire de l'analyse de l'original de Milan et de la
copie d'Ecouen pour comprendre le véritable cycle du Graal, si on peut toujours
le définir ainsi. Notre
visite au château d'Ecouen en août 2005 fut très enrichissante. Outre les
caractéristiques flagrantes des boiseries de Gaillon se rapportant à l'Arche
d'Alliance, l'observation minutieuse de la copie de la Cène de L. de Vinci
montre une variante significative en la comparant à l'originale de Milan. Cette
variation repérée requiert une fois de plus notre attention, car elle nous
amène tout droit vers le Roman de Brut de R. Wace. (Voir ces variantes dans « les deux chapelles »
du château de Gaillon). Il
s’agit d’un blason, d'argent aux cinq fusées de sable posées en bande, peint
entre les pieds de la table à Ecouen et absent à Milan.
L'héraldique
relève du symbolisme et du rébus. Dans le cadre de la Cène, Le Bouteiller en
Bretagne désignera logiquement Béduier, bouteiller
(ou échanson), un des premiers Chevaliers de la Table Ronde. Béduier mourut au combat au côté d'Arthur et fut enterré à
Bayeux[11]. Il
était à juste titre échanson, c’est-à-dire le sommelier, celui qui verse à
boire. Mais servir à boire dans quoi ? La Cène de Vinci est chargée de
plats, de pains et de pommes éparpillés, mais il n’y aucune coupe sur la table
et encore moins de Graal ! Le vase de Joseph d’Arimathie
ne pouvait donc être la coupe sacrée de la Cène puisqu’il n’y en avait pas sur
la table. Chrétien de Troyes a fait en sorte de christianiser un objet de culte païen, une pierre sacrée, en donnant son nom, Graal, à la relique la plus précieuse de la chrétienté, le sang du Christ de la lignée de David et même au-delà... de Troie, de la tribu sémite des Ashkénazes, du nom du fils de Gomer, fils de Japhet, fils de Noé. Ce dernier, chez les Scandinaves, s’identifie à Bore dont les fils, qui ne sont autres que Sem, Cham et Japhet, ont participé à la fondation du Royaume d’Asgard[12] au centre duquel pousse l'Arbre de Vie. ![]() Comme un fruit défendu Très
habilement, G. Bertin nous fait remarquer concernant les pommes : « Il
semblerait, compte tenu de la forme employée par Geoffroy à ce propos (Insulam Avallonis), soit le
génitif, que celui-ci représente un nom commun, forme latinisée d'un mot celtique
: "Avalla" signifiant pommes ou "afallach" pommeraie. Ingo Awallach
en Gallois aurait donné Insula Avallonis, l'île des
pommiers en français. Viendrait
à l'appui de cette interprétation le fait que Geoffroy de Monmouth ait traduit
son Insula Avallonis de l'Historia par "Insula Pomorum" dans un autre de ses ouvrages, la Vita de Merlini. Or, dans les légendes celtiques, les pommiers jouent un rôle magique, ils sont "l'autre symbole de l'autre monde", les pommes étant les instruments par lesquels les immortels jettent un charme sur les héros qu'ils veulent attirer dans leur séjour. » La pomme n’est-elle pas le fruit interdit, le fruit défendu dans le contexte biblique judéo-chrétien? G.
Bertin soutient donc l’idée que l’île d’Avalon, île des pommiers, serait la
terre des gardiens du Graal : la Normandie, soit dit en passant, pommeraie
par excellence. Pomme et Pommier, fruit
et arbre de la Connaissance, cela ne démentira en rien l’éditeur Pomiès de Carcassonne à qui l’abbé Boudet confia sa
publication, la Vraie Langue Celtique le Cromlech de Rennes-les-Bains , ouvrage codé[13]. À Midi pommes bleues, le choix d’H.
Boudet, devenu un maître de la langue bleue[14] des origines, parcourant un circuit
intégré, n’aurait alors rien de Hasardeux...
quoique ! Ce qui est en bas est
comme ce qui est en haut. On ne cessera jamais de le répéter. ![]() Les
signes ou traces des reliques sacrées judéo-chrétiennes sont innombrables dans
le Razès. B. Saunière ne fut pas en reste pour les dissimuler, tant aux
profanes qu’aux initiés du Hiéron du Val d’Or ses mandants occultes. Après y
avoir découvert des documents à
l’intérieur, c’est sur un vieux pilier creux wisigoth de l’autel de son
église qu’il placera un indice capital pour cette « quête moderne du
Graal ». Il y fera graver les mots PENITENCE PENITENSE. La traduction latine de PENIT ENSE se réduit à
« un glaive à l’intérieur », telle
Escalibur l’épée du Roi Arthur ou l’allégorie
d’un document essentielle à cette Queste fichée dans
le roc depuis une éternité. Une clef en quelque sorte ouvrant une porte donnant
accès sur un lieu de pénitence, Temple
souterrain par excellence. Les
faits sont là ! Est-ce l’effet du « Azard » ? Car ce n’est certainement pas pour
rien qu’une observation d’une trinité
d’OVNI, remarquable, mais non médiatisée, eut lieu le 11.08.1999 jour de l’Éclipse
du siècle[15] à Fécamp, une des Cités du Graal et une des sept abbayes, symbolisées par le chandelier à sept branches[16] d’A.
Lupin ancré dans les mémoires d’Occitanie. Ainsi nous l’a-t-on fait comprendre
par une belle nuit du mois d’août 2013 quand la foudre (ou une puissance
cosmique insoupçonnée et incommensurable) illumina les sept pilonnes du viaduc
de Millau aux portes du Languedoc
semblant nous indiquer la voie à suivre, le
chemin doré.
Thierry Garnier © 21 février 2018 - M2G éditions. Toute reproduction interdite sans autorisation de l'auteur. [1] Émission « La France
Mystérieuse » du 17.10.17, RMV Découverte. [2] La quête du Saint-Graal et l’imaginaire, essai sur l’imaginaire
arthurien, G. Bertin, éd C. Corlet, 1997. [3] Histoire de la
littérature en France depuis la conquête des Gaules par Jules César jusqu’à nos
jours, par Léon Louis Buron, lib. Périsse Frères, Paris, 1851, p.109. Voir
aussi Ms n°7523, bibliothèque du roi, in : Essais historiques sur les
bardes, les jongleurs et les trouvères normands et anglo-normands, par Gervais
de la Rue (abbé), T.II, Caen, 1834, p.215. [4] Essai historique et littéraire sur l’Abbaye de Fécamp, par Antoine Jean V. Le Roux de Lincy, éd Edouard Frère, 1840, p.137. [5] Op.cit. L.-L.
Buron, p.110. [6] Bulletin de la SESA, 1935, p.LIII. [7] Société Secrète fondée en1918 par Rudolf von Sebottendorf. [8] Mémoires de la Société d'agriculture,
sciences et arts du département de l'Aube, 1939, T.99, p.144-145. [9] Cf. Mémoire de DEA de Laurence Fagnart, 2001 - http://www.cesr.univ-tours.fr/recherche/memoires/memoire.asp?nummem=4
(dernière lecture : 31.05.07). [10] Comptes de
dépenses de la construction du château de Gaillon, par A. Deville, imp.
Nationale, Paris, 1850, p.536. [11] Le roman de
Brut par Wace, poète du XIIe siècle, retranscrit par Le Roux de Lincy, T.II, éd. Edouard Frère, 1838, p.85-86. [12] Œuvres très
complètes de Raimbourg, par Th. Foisset,
éd de la Bibliothèque Universelle du Clergé, Paris, 1850, p.500. [13] Mémoires des
Deux Cités, T.II, Th. Garnier, M2G éditions, 2007, p.231. [14] Op.cit. Arcana
Codex L.II, Th. Garnier, p.65. [15] OVNI de l’Eclipse, 11.08.1999, Th. Garnier,
M2G Editions (épuisé), 2007. [16] Cf. La Comtesse de Cagliostro, les aventures
d’Arsène Lupin, M. Leblanc. |