Autour
de Rennes-les-Bains se cache un secret que nul n’a pu retrouver depuis Béranger
Saunière et Henri Boudet. Mystère enseveli sous une somme d’hypothèses où les
tentatives hasardeuses, pour faire passer leurs anciens manuscrits pour des
faux parchemins, créés au milieu du XXe siècle, finirent par avorter.
L’affaire fera couler encore beaucoup d’encre jusqu’à ce que soit mis au jour
ce qui doit être... Procès en sorcellerie A
l’origine de l’énigme de B. Saunière est sa fortune soudaine qu’un certain
nombre d’individus a fait fructifier au gré des légendes locales de dépôts
monétaires. Elles foisonnent dans cette contrée du Midi de la France et ont
trouvé leurs défenseurs. L’aventure du berger Ignace Paris, rapportée pour la
première fois dans un opuscule apocryphe attribué à un certain Antoine l’Ermite[1] en
1961, est une des plus connues.
Cette
affaire bien qu’authentique rejoint la fable d’une jeune bergère dont
l’histoire nous est contée par Auguste de Labouisse-Rochefort
dans son œuvre Voyages à Rennes-les-Bains[2], beaucoup plus
sérieuse que celle du pseudo A. l’Ermite qui n’était autre que Pierre Plantard
ou Philippe de Chérisey, le faussaire (et non
créateur) des vrais parchemins codés.
Le
mythe relaté par Labouisse-Rochefort date de la fin
du XVIIIe siècle. Dans le château de Blanchefort, proche de
Rennes-les-Bains, le diable gardait un trésor de 19 millions et demi en or, sans
trop savoir si ce sont des moutons d’or, des vaches d’or, des jetons d’or ou
des Louis d’or (sic). Un jour de grand beau temps il lui prit l’envie
d’étaler son trésor sur les flancs de la colline. Une bergère, passant par là, aperçut
le tas de belle monnaie et alla appeler ses parents et quelques villageois. Mais
le diable est expéditif ; tout avait disparu quand ils arrivèrent sur
place. La
nouvelle avait fait grand bruit dans le village de Rennes-les-Bains. Aussi les habitants
se cotisèrent et firent appel à un sorcier de Limoux. Ils lui donnèrent 500
livres tournois afin d’aller se battre contre le diable et prendre son trésor.
Le mage accepta l’offre, mais demanda à être assisté par les paysans le moment
venu. L’heure
arriva où le sorcier invoque le démon par des incantations et symboles étranges
tracés sur le sol. Cependant il ne put compter sur l’appui des villageois quand
le diable lui apparut. Tous s’étaient enfuis, effrayés par le tumulte engendré par
ses simagrées. Resté seul devant le démon, il dut abandonner la partie et garda
les 500 livres tournois tout en vociférant contre la populace qui l’avait
abandonné. Suite
à cette affaire le marquis de fleury
seigneur de Montferrand et des Bains de Rennes, voulut intenter un procès aux
paysans qui s’étaient introduits sur ses terres pour lui dérober un trésor.
Mais les millions étant chimériques M. de fleury
abandonna les poursuites judiciaires. Un tombeau mystérieux L’énigme
de deux Rennes apparaît comme une source inextinguible de Révélations. Où cela pourra-t’il s’arrêter ou…
jusqu’à quand ? Beaucoup d’internautes et de chercheurs se sont perdus en
conjectures, émettant toutes sortes de théories parfois bien étayées. On se
souvient de Nia et du présumé tombeau de Galla, fille de Théodose Le Grand,
demi-sœur d’Arcadius et d’Honorius, empereurs respectifs d’Orient et d’Occident,
situé dans la région de
Rennes-les-Bains. Rappelons que dans leur jeunesse, les deux fils de Théodose
eurent saint Arsène pour précepteur. Aetius nous a tenu en haleine avec la
tombe de Roland. Mais la sépulture suscitant le plus de polémique, et par ses partisans
le plus de convoitise, est celle de Jésus-Christ. Les dérivés de cette légende,
mariage et descendance, ont fait les choux gras de quelque nécromancien, éditeur
à grand tirage et cinéaste en vogue. Il semble qu’un public conditionné soit
plus enclin à avaler les fadaises à la sauce anglo-saxonne d’un Da Vinci
Code, qu’à discerner la vérité parmi les documents authentiques que nous
mettons à sa disposition. La légende d’un tombeau mystérieux
dans la région de Rennes-les-Bains ne date pourtant pas d’hier. Labouisse-Rochefort, toujours lui, dans son récit
savoureux, nous fait partager une des ses péripéties survenues sur les hauteurs
des bains de Rennes : « ... lors qu’ayant grimpé sur les rocs
escarpés qui dominent les bains de la Reine, nous rencontrâmes une petite
grotte pittoresque, dans laquelle dans nous fûmes curieux de pénétrer. Nous entrions à peine,
qu'une voix, (était-ce celle de l'enchanteur Merlin ?) nous cria : « Vous
êtes ici, près du tombeau de Parapharagaramus ».
Parapharagaramus! Répétai-je avec respect, admiration et émotion…. « Parapharagaramus. Oui », me répondit la même
voix : De Parapharagaramus Sous ce roc repose la
cendre, Dans ce trou l'on le fit
descendre, L'esprit troublé, les sens
émus, Disant son dernier orémus, Sans barbe, cordon, ni
calotte, (Grand exemple pour l'avenir!) Ce fut afin de le punir D'avoir fait peur à Don
Quichotte, Et dans un oracle trop
chaud Pour égayer quelques
Duchesses, Méchamment fait meurtrir
les fesses De l'incomparable Sancho.
Nous
lûmes en effet en grosses lettres : ci-gît Parapharagaramus;
mais nous sûmes en revenant à l'auberge, que cette fiction n'était qu'une
plaisanterie, imaginée par quelques jeunes gens arrivés de la veille ». La
grotte en question doit être celle située en contrebas du roc d’en Barou. Elle est peu profonde. L’ayant visitée
dernièrement, nous avons pu constater qu’elle sert d’exutoire aux illuminés de
tout acabit sillonnant le secteur. Les parois sont maculées de croix et signes en
tous genres. Quelques pierres noircies de symboles incohérents étaient placées
en cercle on ne sait trop pour quel rite inepte.
Il
semble donc que les terres du Razès soient propices au saccage et à la farce, « Chérisienne » ou non. A moins que le récit de Labouisse-Rochefort ait une autre signification. L’auteur n’a
certainement pas écrit de tels propos à la légère si ce n’est pour nous guider
vers ce Parapharagaramus ou Parafaragaramus,
personnage du Don Quichotte de Cervantès[3], repris
dans un conte pour enfant écrit par Sophie de Renneville[4] en
1817, une seconde édition parut en 1827. L’œuvre
de M. Cervantès, à elle seule, a donné
lieu à une interprétation kabbaliste qui n’est pas dénuée d’intérêt. Selon
l’auteur, Dominique Aubier[5], la
première édition de Don Quichotte de 1605 est truffée de fautes. Mais en réalité
ces erreurs n’en seraient pas. Il s’agirait d’un codage transformant le roman
mondialement connu en un traité d’initiation à l’herméneutique biblique. Clin
d’œil au Codex Bezae en passant. Quant
au Parafaragaramus de S. de Renneville, tout légendaire
qu’il fut, il était un mage alchimiste et un enchanteur. Il descendait en ligne
droite des anciens Titans. Peut-être est-ce dû à la fantaisie de Labouisse-Rochefort de faire apparaître le héros de S.
de Renneville à Rennes-les-Bains ? Gageons
qu’il ne fut que le bouc émissaire, un prétexte pour révéler, en
filigrane, l’existence du tombeau ou l’arche
d’un sorcier blanc ou noir, Titan au pied d’argile, gardien du seuil. Un diable d’homme En
1992, Patrick Ferté publiait son livre «Arsène Lupin, Supérieur Inconnu, la clé
de l’œuvre codée de Maurice Leblanc». A notre plus grande stupéfaction nous découvrions,
dans ce livre acquis par le plus grand des hasards, que le mystère « RLCéen » s’étendait jusqu’à Gaillon, chef-lieu de
canton du département de l’Eure (Normandie) lieu de notre résidence, situé à
une dizaine de kilomètres des Andelys, patrie de Nicolas Poussin, et à une
trentaine de Gisors où les mystères unissant Nord et Sud ne sont plus à
démontrer. Dès
lors, de nouvelles probabilités se sont offertes dès que P. Ferté eut réussi
dans son ouvrage à établir des ramifications occultes dans la Chartreuse de
Bourbon-lèz-Gaillon entre cette bourgade de Normandie et Rennes-le-Château en
passant au crible les romans de Maurice Leblanc : L’Aiguille creuse, Dorothée
danseuse de corde ou La Demeure mystérieuse entre autres. ![]() Poursuivant
dans cet axe de recherche, nous avons pu mettre en évidence la clef secrète du triangle d’or, dont
parlait P. Ferté en référence à Gaillon. Elle n’était autre que le parc arcadien du lydieu, construit au
début du XVIe siècle, formant une clef
avec sa serrure : clef d’une
Arche, un coffre ou une porte, enveloppée dans un voile de mystère, jetée dans
un puits situé au fond d’un parc ! Il
y avait bien là des signes de pistes, traces historiques indélébiles, mises au
jour en suivant la méthode d’Isidore Beautrelet
expérimentée dans L’Aiguille creuse. Fouillant dans les chroniques locales, les
recueils, interrogeant les érudits locaux, les amateurs de vieilles légendes,
nous finîmes par dénicher la première publication concernant Gaillon : Compte
de dépenses du Château de Gaillon, sorte de Traité de l’Aiguille, écrit
par Achille Deville, un diable d’homme, membre de l’Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres, à l’instar de Massiban
son supplétif érudit parisien dans la trame lupienne de L’Aiguille Creuse.
Maurice Leblanc tente ainsi une passe démiurgique symbolique. Connaissant
parfaitement l'histoire locale nous avons pu confronter les affirmations de P. Ferté.
Tout était rigoureusement exact. Il y a même plus à apprendre ! L'enquête menée
depuis plus de six ans sur place, aux alentours et dans le Midi nous en a
appris de belles sur ce sujet sulfureux. P. Ferté n’est d’ailleurs pas le seul
à s’être avancé sur la piste gaillonnaise.
Vision démiurgique De notre conviction, nous
avons pris l’engagement de révéler ce qui pouvait l’être. Les deux anecdotes
relayées plus haut par Labouisse-Rochefort suggèrent
l’idée qu’un gardien, mage noir ou blanc, protège un secret dans l’antre des
deux Rennes. L’identité du pseudo diable placé sur l’échiquier de
l’église de Rennes-le-Château par Béranger Saunière refait surface. Rien ne
permet d’affirmer que le diable du bénitier soit effectivement Asmodée, le
gardien du trésor de Temple de Jérusalem. C’est Gérard de Sède qui le baptisa
ainsi, téléguidé par le Prieuré de Sion, société aussi secrète que peu
discrète. Ou s’il l’est, il ne peut être qu’une
représentation gnostique du Démiurge, l’incréé, dieu de l’Ancien Testament. ![]() Chaque élément du plan de
Saunière ayant un double sens, il en sera de même pour cet Asmodée. Selon la «
directive Fertéenne » (pas Fortéenne),
nous nous sommes mis à théoriser sur une hypothèse de travail, langue des
oiseaux oblige, où la probabilité que ce diable d’Asmodée pouvait être le dieu pan, dieu des bergers d’Arcadie.
L’hérésie sera consommée aux yeux des exégètes. Mais attendez plus d’explications
avant de jeter le bébé (et non l’abbé B.) avec l’eau du bain… de la Reine. Au-dessus du bénitier,
l'épigraphe « par ce signe tu le vaincras » fait référence à l'étendard
et à la vision de l'empereur Constantin qui observa une croix lumineuse dans le
ciel. Aujourd'hui on appellerait ça un o.v.n.i. Faut-il voir dans cette
locution latine une certaine image du 4 de chiffre, symbole d’initié
R+C, un signe de croix qu’affectent les 4 anges du dessus, par
opposition à l’ange déchu du dessous, ou une indication à partir d’un
signe d'une croix ou d'un calvaire ? Beaucoup de villes et
villages de France recèlent dans leur histoire des tas de miracles ou prodiges
de type « Constantin le Grand ». Sainte-Croix-en-Jarez en est un
exemple ou le miracle du Champ Sacré de Gisors en 1188. Dans le canton
de Gaillon, le village de La Croix-Saint-Leufroy (anciennement nommé Madry) très
exactement n'échappe pas à cette règle. Nous avons trouvé dans un ouvrage
datant de 1882 une curieuse évocation de ce que nous appelons Objet Volant Non
Identifié; une observation s'étant produite à l'époque Mérovingienne. En voici
le détail : « On rapporte qu'en
l'année 674 Adrien, évêque de Rouen, étant parti de cette ville pour aller, dit
la légende, rendre compte au roi de quelques affaires dont il avait été chargé,
passa par le territoire d'Evreux. Alors accablé par l'âge et les infirmités, il
ne pouvait plus monter à cheval, et il voyageait dans une litière traînée par
deux mulets; de temps en temps, il s'arrêtait dans les divers pays qu'il
parcourait et instruisait les populations accourues pour recevoir sa
bénédiction. Il était parvenu près de la rivière d'Eure, dans un village du nom
de Nadud, en un lieu où deux chemins se coupaient en
forme de croix; les mulets s'arrêtèrent tout court et refusèrent d'aller plus
avant, quoiqu'il n'y eût aucun obstacle et que le chemin fût beau. Le saint,
plein d'étonnement, descendit et pria ; à peine avait-il commencé d'élever ses
yeux vers le ciel, qu'il vit une croix toute brillante de lumière et qu'il
sentit son esprit éclairé d'une céleste inspiration qui lui apprit que Dieu
avait choisi ce lieu pour être la retraite d'un grand nombre de solitaires.
Aussitôt il commanda qu'on lui apportât de quoi faire une croix, et, à défaut
d'autre bois, il brisa en deux l'aiguillon dont un paysan se servait pour
exciter ses bœufs, éleva un tertre de gazon et y plaça la croix avec de saintes
reliques. Bientôt le lieu consacré devint le théâtre de prodiges; pendant la
nuit, une colonne de feu y répandait une clarté miraculeuse et des malades
étaient guéris par le contact de la croix plantée par le saint. »
Mais revenons-en à notre
Asmodée ! Peut-il être également associé à la citation Terribilis
est locus iste inscrite au fronton de l’église de
Rennes-le-Château : harangue sur la vision ufo-biblique
de Jacob montant à son échelle et de son combat contre Jahvé… dans son vaisseau
? Un lieu si terrible où ce diable Rennais susciterait la terreur tel le dieu pan des bergers d'Arcadie...
La Rose d’Arcadie On « poussin » peu le bouchon trop loin,
pensez-vous ? Probablement, car pan
a des pieds de caprin et ceux de notre Daemon RLCéen
sont humains ou alors serait-ce le talon d'Achille, ou pied d’argile
du titan Parafaragaramus ? Pied sur lequel nous
avons relevé une anomalie en examinant de près la gravure en frontispice de
chacune des deux éditions de l’œuvre de S. de Renneville.
Notre interprétation n’aurait
pas d’importance si nous n’avions en main une donnée de premier ordre. Sans
revenir sur son pseudonyme qui en dit long, S. de Renneville
a travaillé à la revue féministe « l’Athénée des dames » avec
une autre écrivain, Mme de Beaufort[8], que
nous connaissons mieux sous le nom d’Anne-Marie d’Hautpoul. Née Anne-Marie de
Coutances, Dame de Montgeroult,
elle avait épousé le 1er février 1809 en secondes noces le comte
Charles, Marie, Benjamin d’Hautpoul-Félines, chevalier
de l’Ordre de Malte, fils de Joseph, Marie et de Marie d’Hautpoul-Rennes[9]. La famille d’Hautpoul
était très férue d'ésotérisme et de maçonnerie, et l'on peut lire par exemple
dans le Tableau de la première loge du
Rite Primitif en France[10]
qu'un comte d'Hautpoul, chevalier de dévotion de l'Ordre de Malte, né et
domicilié au château d'Hautpoul-Félines, près de
Saint-Pons, avait été initié au Rite Primitif de la loge des Philadelphes de Narbonne en 1789. Il s’agit bien entendu du comte Charles Marie Benjamin d’Hautpoul-Félines. Le 19 mai 1798, il partait avec Napoléon
pour la campagne d’Egypte. C'est encore à cette dernière branche d'Hautpoul-Félines que se rattache son frère Jean-Marie-Alexandre d'Hautpoul, époux d’Angélique Lenoir,
et le célèbre général Armand d'Hautpoul, précepteur du comte de Chambord en
1834. La gravure du Parafaragaramus de S. de Renneville
est curieuse à plus d’un titre. Tout d’abord, un champ de sept étoiles, ouvrant
la voie sèche de Compostelle (Campus Stella), couvre en chef la tête de
l’alchimiste. Outre ces sept étoiles, nous
remarquons un ange barbu, baphométique, tenant entre ses mains un
livre et une faux, se révélant parfaitement inadéquate dans cette situation. La
faux est un symbole de mort. L’ange sur son petit nuage n’en serait donc pas
un. Ne serait-il pas plutôt la représentation de l’ange déchu, ailé tel
l’Asmodée de l’église de Béranger Saunière, troquant son trident pour une faux ?
Info ou Intox ? Un faux débat mais vrai sujet céleste dans tous les cas de
figure, car la faux est aussi un emblème de Saturne, maître du Temps. Ce
pseudo ange ne pourra être que Saturne ou Chronos son pendant grec. Voyons les pieds du mage maintenant. Une "rose" (ou fleur) d'apparence différente surmonte chacun d’eux sur
l’édition de 1827, alors que la fleur est manquante sur son pied droit dans la
première publication. Ces attributs fleuris
de notre Titan et les pieds de Pan, talons d’Achille, défauts de la cuirasse infernale,
interpellent l'abbé Boudet dans ses anglicismes : car diable se dit
devil en anglais et repoussent nos investiga...Sions jusqu’à la
fondation de la cité de troie, la
seconde Asgard telle que l’exprime la préface
de l’Edda, le livre ancien des mythes scandinaves. ![]() Parafaragaramus, de S. de Renneville (1ère édition - 1817)
Les Titans sont en effet à
l’origine de la chute du premier royaume d’Asgard.
Et d’As-modée, d’où l’on perçoit une cognation
avec le peuple Ase fondateur d’Asgard, ce pseudo
diable, Pan de l’histoire, pourrait bien être une allusion aux travaux d' Achille Deville
dans l’œuvre de M. Leblanc. Car A. Deville est aussi un des souscripteurs de l’ouvrage de Labouisse-Rochefort sur Rennes-les-Bains[11] et auteur des
comptes de dépenses pour le château de Gaillon, document édité en 1850 à
partir des registres comptables de Mgr Georges d'Amboise. Rappelons que ce
dernier fut archevêque de Rouen de 1494 à 1510, réformateur de l’échiquier
de Normandie (cour de justice itinérante) et ex-archevêque de Narbonne ? Comptes
de dépenses dont l’Atlas (in folio), encore un Titan[12], contient le document
clef connu inéluctablement
des abbés Boudet et Saunière protégés secrètement par Mgr de Billard,
ex-vicaire général de Rouen, appelé sur le siège épiscopal de Carcassonne sous
les bons auspices de Mgr de Bonnechose devenu
archevêque de Rouen. Le scénario à double sens
du plan, concocté de main de maître, par nos ecclésiastiques audois a visé
pendant plus de 100 ans à dissimuler une arche
ou une porte dans le Razès,
secret séculaire, dont la clef et
la serrure sont indubitablement camouflées à Gaillon. Rappelons toutefois qu'en
termes de recherche ufologique officielle, p.a.n
se défini par Phénomène Aérien Non-Identifié,
pas obligatoirement extraterrestre... et pan
! sur le bec. De plus, cet Asmodée est bien un
objet volant puisqu'il a des ailes... Troublantes coïncidences nous plongeant
dans un abîme insondable abracadabrantesque où nous nagerions en plein
délire anachronique, bien que le Temps nous semble parfois conté ou compté.
Th. Garnier Remerciements particuliers
à : A-M Lecordier
[1] Un trésor
mérovingien à Rennes-le-Château, A. L’Ermite, publication de l’Alpina, 1961 (cote BnF : M-9198). [2] Voyage à Rennes-les-Bains, A. de Labouisse-Rochefort, Lib. A. Désauges,
Paris, 1832, p.469. [3] Histoire de
l'admirable Don Quichotte de La Manche, par Michel de Cervantès Saavedra. [4] Parafaragaramus, ou Croquignole et sa famille. Folie dédiée
aux écoliers, Paris, Ledoux et Tenré, 1817. Sophie de
Renneville, née de Senneterre
à Caen en 1772 et décédée à Paris en 1822, écrivain et journaliste féministe
française. [5] Don Quichotte, le prodigieux secours du messie-qui-meurt, par Dominique Aubier, éd. MLL. [6] Le trésor des
rois de France, D. Audinot, éd. Prospections., 1987,
p.122. [7] Eure, Géographie - Histoire - Statistique -
Administration par V.A. Malte-Brun, 1882. [8] Dictionnaire
historique, ou histoire abrégée des hommes, T.XI, lib. Lefort,
Lille, 1833, p.319. [9] Fille de
François d’Hautpoul-Rennes et de Marie de Negri
d’Ables. [10] Publié à Narbonne par A. M. Jean en 1790. L’exemplaire de la BnF (Imprimé de 51 pages,
cote : 16- H- 491 (1)) porte une note manuscrite : «les Philadelphes, à Narbonne». [11] Op. cit. A de Labouisse-Rochefort,
p.670. [12] Atlas :
fils du Titan Japet et de Clyméné, et frère de Prométhée. |