Un gîte secret de B. Saunière révélé
Le Dossier Blancassalz



Communiqué du Mercure de Gaillon du 01.08.2011

Rien ne sert de courir, il faut partir à point !

Les épisodes du feuilleton Saunière se suivent et se ressemblent. L'été 2011 est revenu à Rennes-le-Château avec son cortège de Géo Trouvetou : on a encore retrouvé le trésor, ou du moins le site présumé du trésor de B. Saunière ! Mais cette fois je suis d'accord et pour cause. J'avais moi-même publié un communiqué en ce sens l'an dernier en trois temps : Dépôt de pièces du 23 juin 2010
1- Une annonce de la découverte, a été offerte en exclusivité aux auditeurs de Jean-Claude Carton sur l'antenne de la radio IDFM98 (radio Enghien) le 3 juin 2010.
2- Un dépôt de pièces a été effectué dans un acte authentique et enregistré dans les minutes d'un notaire, le 23 juin 2010 (extrait ci-contre).
3- Un communiqué est paru sur le site Internet du Mercure de Gaillon sans indiquer le site exact, ce qui va de soit, le 1er juillet 2010 (ci-après). Quand on a un peu de jugeote, on réfléchi aux risques engendrés par ce type d'annonce publique.
Un courriel avait été également adressé au ministère de la culture. Autant vous dire que cette annonce n'a pas reçu l'assentiment de tous. Mis à part le lectorat fidèle et compréhensif du Mercure de Gaillon, le mépris fut au rendez-vous, me reprochant de ne rien divulguer sur la cache secrète de Saunière. Je persiste et signe ! Rien ne sera révélé sur Internet ou ailleurs dans l'immédiat. Les infos du moment n'y changeront rien.
A la Claire Fontaine, m'en allant promener, seul un vaste secteur de recherche a été mentionné dans plusieurs de mes articles, à savoir la Fontaine Salée. Secteur qu'il était inutile de dissimuler puisqu'il est connu de nombreux chercheurs et prospecté sans succès depuis de nombreuses années. A dire vrai, le domaine étant si vaste et si creux que n'importe quel chercheur/auteur avide de notoriété peut désigner, "inventer", n'importe quel aven, crevasse ou cavité souterraine sans argument vérifiable. On appelle cela "faire feu de tout bois". On sait jamais ! Si ça peut aider à la promo d'un bouquin...
Rien jusqu'à maintenant n'avait attiré l'oeil d'autres chercheurs dans le Domaine de l'Eau Salée. Et voilà qu'aujourd'hui on nous conduit, par des explications aussi torturées que le chemin y menant, non loin de là où je suis moi-même arrivé l'an dernier. Quelle coïncidence ! Quel heureux hasard nous a mis sur le même chemin ?
Pour preuve de ce que j'affirme, je publie ici, à la suite du "Dossier Blancassalz" mis à jour, une partie du dossier déposé chez mon notaire "pour faire valoir ce que de droit" suivant la formule consacrée. Le dossier complet comporte 17 pages dont un argumentaire solide, annexes photos, documents d'archives et cartes géographiques. Une seule page sera diffusée pour l'instant (cliquez sur l'image ci-dessus).
Personnellement, je ne me suis pas lancé dans une campagne médiatique outrancière depuis ma découverte et ne le ferai pas pour les raisons expliquées plus loin. Il faut savoir faire preuve de responsabilité. Ce n'est pas le cas de tout le monde malheureusement. Préférant la notoriété à la préservation d'un site archéologique plusieurs acteurs de l'histoire on déjà fait hurler les trompettes de la renommée, au risque de voir débarquer sur le site une horde de fous furieux armée de leur "poêle à frire", voire pire.
Hier à Notre Dame de Marceille de Limoux puis vers le mont Cardou, les appétits de ces nouveaux "Beloc", plus qu'Indiana Jones, se déplacent au gré des vents. Les publications du Mercure de Gaillon ne sont pas rester lettre morte pour tout le monde. Ca ratisse large autour de la Colline envoûtée pour la starisation sans limite de quelques ego démesurés. Les journaux vont pouvoir vendre du papier et les aventuriers en tout genre s'en donner à coeur joie, à grands coups de pioche ou de dynamite. Rien que pour ça je dis bravo aux "présumés inventeurs" car ils en perdent toute crédibilité !


Article du 1er juillet 2010



Il n’est pas toujours aisé de relater des faits extraordinaires quand on a derrière soi une foule de récits et d’auteurs se prévalant d’avoir découvert LE trésor ou LA solution à l’énigme de Rennes-le-Château.

C’est pourtant ce que j’affirme également sans forfanterie ni arrogance. J’ai découvert UN site « secret » relatif aux premières trouvailles de l’abbé Saunière, en suivant un parcours logique et rigoureux. Tout en sachant qu’il ne s’agit que d’un site initial, à l’origine de la fortune du curé, d’autres sont à retrouver. La finalité est ailleurs. Il reste encore beaucoup d’investigations à mener.



L’exclusivité de la découverte, son annonce, a été offerte aux auditeurs de Jean-Claude Carton sur l’antenne de la radio IDFM98 (radio Enghien) le 3 juin dernier (2010).

Tout cela ne se fait pas à la légère. Aucun nom de lieu n’a été dévoilé à la radio et ne le sera ici. Il faut palier toute éventualité : spoliation, pillage ou destruction du site. Un rapport circonstantiel a donc été remis à un notaire qui l’a enregistré dans un acte authentique, sous seing privé, pour faire valoir ce que de droit. Ce dossier, baptisé « Blancassalz » , et le site sont à présent protégés contre toute atteinte (hormis celle des vandales hélas).

Les autorités en seront informées en temps voulu. Il n’y a rien qui presse puisque officiellement tout n’est que folklore à leurs yeux. La municipalité concernée le sera également. Les autres, coquilles vides, seront donc écartées et n’auront pas voix au chapitre.

 

L’enquête menée depuis presque 20 années tant sur une base historique qu’ésotérique a enfin porté ses fruits. L’ésotérisme n’est pas à négliger, car même si l’esprit rationaliste règne en maître aujourd’hui, sa pratique était très courante il y a encore un siècle. Les documents historiques confirmeront la valeur de mes affirmations.

Le site révélé fut d’abord retrouvé par l’abbé Bérenger Saunière curé de Rennes-le-Château vers 1891, suite à la découverte de certains documents dans son église lors de travaux de restaurations.

Le contenu du site initial est indirectement lié à l’origine de la fortune soudaine du curé Saunière. A savoir qu’il fut commissionné, payé, par une organisation (ou un congloméra d’organisations) occulte pour retrouver et garder le lieu d’un dépôt transmis secrètement de génération en génération entre les familles nobles de la région jusqu’à la Révolution. C'est-à-dire les seigneurs d’Hautpoul-Rennes (Seyres Félines), de Bugarach, de Voisin, de Fleury Blanchefort, de Montesquieu, de Joyeuse, de la Rochefoucauld. Ces familles ont reçu cette mission depuis le début du XIVe siècle. Les commanditaires en sont les Templiers, principaux dépositaires du secret en 1307.  Les mandants occultes de Saunière sont tout autre.

Ayant retrouvé le site grâce aux documents découverts dans son église, B. Saunière a fait en sorte de camoufler à nouveau le dit trésor en le déplaçant. Il a ensuite fabriqué de nouveaux documents cryptés, dits « petit et grand parchemins » et construit un véritable jeu de piste symbolique depuis son église afin que sa découverte ne soit pas complètement perdue après lui.

Le dépôt, constitué de reliques, d’archives religieuses, chrétiennes ou judaïques diverses, est à mettre à l’actif de l’Ordre du Temple. Il s’agit de documents et de pièces d’archéologie retrouvées lors de leurs recherches en Terre Sainte, notamment sous le Mont du Temple de Jérusalem, en Palestine, en Egypte et en Ethiopie et ramenées en France.
Pour le moment aucun dépôt physique n’a été retrouvé, aucune fouille n’a été engagée. Tout sera fait dans la légalité. Les autorisations seront demandées en temps utile. Ce rapport a été établi afin de faire acte d’antériorité sur la découverte du site et les moyens d’y parvenir, non de son dépôt.

 

Voici les documents authentiques principaux m’ayant conduit à ce lieu et prouvant l’existence d’une cache secrète ou « « gîte secret ».

 

1/ Le Codex Bezae : Ce manuscrit chrétien du VIe siècle, remis au jour à la fin de l’année 2004 par W. Wilker de l’université de Brême (Allemagne), prouve indiscutablement que ses feuillets ont servi à rédiger le petit parchemin (ou manuscrit) codé. C’est la seule chose mise en évidence par W. Wilker dans cette affaire. Il ne rattache pas le Codex Bezae à RLC, c’est un tort.

Ce Codex a également été utilisé pour crypter le grand parchemin. Poursuivant cette piste j’ai pu apporter la preuve que B. Saunière pouvait être l’auteur des deux parchemins codés (petit et grand), peut-être avec l’aide de l’abbé Henri Boudet curé de Rennes-les-Bains, auteur de « la Vraie Langue Celtique », en utilisant ledit Codex. Voyez pour cela les publications du Mercure de Gaillon de 2004 à 2010 (site Internet), magazine (Les Archives du Serpent Rouge), le DVD CODEX RHEDAE, l'évangile selon B. Saunière et tous mes ouvrages édités par M2G Editions : Mémoires des deux Cités (T1 & T2), Arcana Codex Livre II.

Des textes particuliers du Codex Bezae apportent des éléments quant au contenu du dépôt. Il ne donne pas le lieu de la cache. 

 

2/ Les manuscrits/parchemins codés  susmentionnés : Ils détiennent la clé de l’énigme dans deux cryptages distincts. Le premier est connu, l’autre n’a pas été encore publié. Le codage «REX MUNDI» dans le grand parchemin est un leurre de Ph. de Chérisey, à l’instar de « A Dagobert et à Sion etc… » dans le petit parchemin.

 

Livre de Tobie, XIIe siècle

3/ Le Livre de Tobie : Dit « affaire Liber Tobiae », il s’agit d’un ensemble de documents, d’archives des familles d’Hautpoul, Bugarach, Montesquieu etc., d’archives de l’ordre du St Sépulcre, dit Ordre de Sion, mise en vente par un seul et unique vendeur.

Les documents ont été vendus aux enchères chez Drouot depuis le 29 mai 2009. Outre celle-ci trois autres ventes ont eu lieu jusqu’à maintenant : le 16 octobre 2009, le 22 décembre 2009 et le 18 mars 2010.

Toutes les pièces de ce dossier ont été expertisées avant la vente par le cabinet d’expertises Honoré d’Urfé, Vieux Paris, 62, rue Vaneau - 75007 Paris, et certifiés authentiques, sorties d’un « coffre d’Hautpoul » (sic). L’expert se dégage de toute responsabilité vis-à-vis de cette affaire.

Un commentaire manuscrit dit ancien, comportant un fort taux d’indices associés à l’histoire (voire site Internet www.lemercuredegaillon.net et magazine « Les Archives du Serpent Rouge ») met le vendeur dans une position équivoque. Ce vendeur à un lien direct avant notre affaire : soit c’est un érudit local, un ancien chercheur en manque d’inspiration, ou les enfants de ce chercheur vendant des documents reçus par héritage, ou bien encore un groupement lié au Prieuré de Sion également en manque d’inspiration cherchant des infos coûte que coûte.

Voilà aussi pourquoi je cadenasse cette trouvaille importante. Le robinet aux informations du Mercure de Gaillon qui coulait à flots sur Internet est maintenant fermé pour certains individus.

 

D’autres documents annexes, tels « La Vraie Langue Celtique » de l’abbé Boudet ou le Bréviaire Romain, m’ont été d’un grand secours. Les signes de pistes laissés par B. Saunières ont été suivis avec mesure et discernement. Tous les faits se recoupent.

Comme je l’ai toujours soutenu, il est peu probable que le dépôt soit resté en place. A supposer que l’abbé Saunière ait retrouvé cette cache, il aura tôt fait de déplacer l’ensemble de son contenu ailleurs. Il n’y a probablement plus rien sur ce site à l’heure actuelle.
Si tout porte à croire que la cache a été vidée par l’abbé Saunière, des traces peuvent toutefois subsister, d’où l’obligation de protéger le site contre toute atteinte et vandalisme. Le lieu reste un site archéologique de premier plan.

La localisation de la nouvelle cache a été transcrite dans le deuxième codage inséré dans le grand parchemin. Il ne sera pas révélé maintenant. C’est pourquoi je n’en dirai pas plus sur cet autre « gîte secret ».

Aujourd’hui la satisfaction est de mise, car même si nous n’avons pas encore mis la main sur le dépôt sacré de l’abbé Saunière, Le Mercure de Gaillon a découvert la voie pour y parvenir : au moins sur une ancienne cache potentielle. N’est-ce pas là le véritable « Thrésor » ? Comment y arriver ?  Du chemin reste à parcourir pour atteindre l’objectif final.

 

Thierry Garnier


Remerciements particuliers à : A-M Lecordier

 

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