Du chiffre des pirates, des franc-maçons et des sociétés secrètes

 


Cryptogramme du forban

L’association pirates / franc-maçons pourrait paraître saugrenue. C’est ainsi que nous l’avons ressenti en retrouvant dans le livre de Robert Charroux « Trésors du Monde » un document intitulé : Cryptogramme du forban. La surprise était de taille. Il s’agissait d’un texte écrit dans un alphabet apparenté à celui de la franc-maçonnerie par le pirate Olivier Le Vasseur dit La Buse. Sans faire d’amalgame licencieux, l’issue de cette enquête nous amène à une conclusion des plus déconcertantes.

 

Antiquité


Le mot pirate vient du grec « peirates » ou du latin pirata qui signifie « celui qui essaie, qui tente la fortune et qui attaque ». La franc-maçonnerie ayant un but humaniste, au-delà d'une quête purement trésoraire, la question était donc de savoir quelles pouvaient être les collusions entre ces deux « organisations » que, a priori, tout semble opposer ? Opposition remarquée puisque l’alphabet des pirates, représenté par R. Charroux, contient partiellement des inversions de l’alphabet maçonnique, dérivé du système d'encodage de Heinrich Cornelius Agrippa (cf. De occulta philosophia, Cologne, 1533, li. 3, ch. 30) mais aussi des caractères de l’alphabet secret Templier (ci-dessous).

Le chiffre Templier

Code d'H. Cornelius Agrippa, in De occulta philosophia, Cologne, 1533, li. 3, ch. 30, reproduit dans le traité de B. de Vigenère, 1586, p.276 (ci-dessus)

Sur toutes les mers du globe, depuis la plus haute antiquité, les pirates ont déferlé telle une nuée de sauterelles. Il y a près de 5 000 ans, aux balbutiements des échanges commerciaux maritimes, de hardis marins furent prêts à risquer leur vie pour s’emparer des navires chargés des cargaisons de pierres et de métaux précieux. Au XIIe av. J.-C, les Phéniciens, explorateurs et colonisateurs, pratiquaient le commerce des esclaves et la piraterie.

Selon les époques et les pays, le pirate prit le nom de boucanier ou de flibustier. Dans ce nom de flibustier on peut trouver un début d’explication allusif à la franc-maçonnerie. Flibustier viendrait de l’anglais free (franc ou libre) et booter (pillard)[1]. On le fait également dériver du néerlandais vrijbueter signifiant « celui qui prend librement son butin ». De l’autre côté, l’appellation anglaise de franc-maçon est free-masson (ou maçon libre), nom d’origine des tailleurs de pierre et architectes regroupés en confrérie dès le Moyen Age dans toute l’Europe.

Dès l’Antiquité, la piraterie s’est organisée en société secrète à l’image de la franc-maçonnerie moderne qui a observé dans certaines loges des rites d’une origine tout aussi éloignée.

Les romains ne parvinrent jamais à détruire la piraterie. Le profit que donnait la vente des prisonniers stimulait les forbans, tandis que sur le « plancher des vaches » le pouvoir central fricotait avec des mercenaires, organisés en confrérie, la Mafia d’aujourd’hui. La corruption des gouvernements n’a jamais cessé.

Dans le dernier siècle de la République, la piraterie prit une extension inouïe. Des causes politiques et sociales peuplèrent les mers de pirates. Ils appartenaient à presque toutes les nations de l'Asie. C'était comme une vengeance et une réaction de l'Orient, dévasté par les légions de Rome et les marchands d'esclaves. Les forbans affectèrent un mépris insultant pour les maîtres du monde, dont le nom seul les avait fait trembler jadis.

 

En Afrique du Nord

 

Au Moyen Age, il existait des ordres de piraterie à l’instar des ordres de chevalerie[2]. L’Ordre du Temple pratiquait la piraterie, en bons corsaires chrétiens, quand le besoin s’en faisait sentir en Méditerranée contre les bâtiments mahométans qui écumaient de la même manière la mer intérieure.

Cette situation perdura encore bien longtemps après la chute des Templiers. Le bassin méditerranéen, berceau du commerce du Monde occidental, fut l’un des plus anciens théâtres de la flibuste. Ce n’était qu’un vaste champ de bataille où les califats nord- africains, faisaient régner la terreur, sur les mers par la piraterie et sur les terres par des pillages incessant intertribaux. L’esclavage était d’usage dans toute l’Afrique du Nord,  et cela bien avant la colonisation par les Européens.

Alger était le chef-lieu des pirates barbaresques au XIXe siècle. Quoi qu’on en pense aujourd’hui, n’en déplaise aux pseudos intellectuels ultra-médiatisés « bien passants », laxistes de surcroît et aux medias eux-mêmes, distillant jour après jour un bouillon de culture frelaté anti-français, anti-patriotique (oupss ! je viens de dire une grosse insulte, « patriotisme français », voire même « bon français », est une expression tabou de nos jours), la piraterie est bien la motivation première de l’intervention française sur le continent africain[3] en 1830. C’est principalement ce qui incita la France à passer à l’action sur les côtes qui n’avaient d’autre nom que celui de Barbaresques ou Barbarie. Tunisie, Lybie, Algérie et Maroc n’existaient pas à cette époque, mais la piraterie y avait pris ses quartiers.

Outre ces actes de malveillance, l’intervention française est due à une suite inattendue sur « une affaire commerciale et financière » à laquelle se trouvait mêlé le dey Hussein. C’est ainsi que l’information est diffusée dans quelques livres d’histoire. En 1827, pour ce « différent » le dey s’en prit au consul français qu’il frappa. Le gouvernement de Charles X, n’ayant pas obtenu d’excuses, riposta par le blocus d’Alger qui devait durer trois ans. À la suite de la canonnade d’un vaisseau parlementaire, une expédition militaire contre Alger fut décidée. Le 5 juin 1830, la ville était prise : Alea jacta est… Les « Deys » en étaient jetés !

L’affaire « commerciale » n’est pas très claire. Elle est probablement liée à une transaction de boucane comme le laissent supposer les explications du dey d’Alger. Pour sa défense il déclara qu’il ne lui était pas possible de subvenir aux dépenses de son gouvernement et à l'entretien de sa milice s'il n'avait eu d'autres ressources que les revenus du pays. La piraterie était donc une condition inévitable de son existence. Ainsi un trésor considérable avait été amassé depuis trois siècles par ses prédécesseurs. Ce trésor, que la renommée faisait monter à des sommes immenses, n'était plus que d'un peu moins de 50 millions de francs or au moment de la prise d’Alger par les français. Une investigation sévère prouva qu'il n'en avait été rien détourné et que le trésor resta à Alger et aux Algérois.

La colonisation de l’Afrique du Nord n’est pas due donc à un besoin de gloire. Ce n’était pas une guerre de conquête ou d’expansionnisme français. A l’inverse aujourd’hui, l’immigration, clandestine ou non, est une colonisation rampante et sournoise.

En 1830, c’était un combat justifié tout comme il l’est aujourd’hui au large de la Somalie. La vérité historique muselée est toujours là pour en témoigner. Les actes des pirates barbaresques ne sont pas si éloignés non plus des actions terroristes commises au Niger ces temps ci par les « pirates » d’Al-Qaïda ou en Afghanistan par le Talibans, cachés derrière le voile de la religion. Les opérations militaires sont tout aussi justifiées pour réduire à néant ces groupuscules, résidus de la piraterie, nés de la décolonisation européenne. La piraterie revient sous une autre forme mais bien réelle.

Avec le général Bugeaud[4], la civilisation et les germes de liberté que la France avait apporté commencèrent à s'infiltrer sur cette côte si longtemps inhospitalière dès le milieu du XIXe siècle. Des maures, dérogeant à l'usage soigneusement observé pendant trois siècles, avaient voyagé en Europe, et en avaient rapporté des lumières, faibles encore, mais qui avaient produit un adoucissement notable dans quelques familles. A Alger, des négociants parlaient bien le français dès 1832 et les francs-maçons y reconnurent des frères[5].

Navire des pirates venus d'Asie
En 1864, Abdel Kader, le plus farouche opposant de la France pendant la guerre de 1830 à 1847, était initié dans la loge Les Pyramides à Alexandrie et membre de la loge Henry IV à Paris[6].

Que reste t’il aujourd’hui de tout cela ? Des factions haineuses telles que « les frères musulmans » entre autres, rejetons de la secte des Assassins, affidés intégristes à la solde du Vieux de la Montagne, Ben Laden.

 

En Asie

 

Au début du XIXe siècle, ce qui inquiétait le plus le gouvernement de l’empire Chinois de Kia-King, c'était ces nombreux et hardis pirates qui ravageaient les côtes méridionales de la Chine, pendant presque tout son règne. Chaque jour ils devenaient plus audacieux et ils défiaient le pouvoir du souverain.

Ils percevaient des droits réguliers sur les vaisseaux marchands, et ils respectaient ceux qui étaient porteurs d'une licence de leur commandant. Toute jonque qui n'en était pas munie était déclarée de bonne prise.

Dans leurs excursions, ils ravagèrent souvent des villages entiers, dont ils emmenaient la population. On ne la rachetait qu'au prix de fortes sommes d’argent. Pendant ce temps, des révoltes que l'on croit avoir été combinées avec les excursions des pirates, menaçaient l'empereur même dans sa capitale. Les pirates devaient attaquer le palais impérial, le piller, et s'emparer de la personne du prince. Ce projet avorta. Deux parents de l'empereur, impliqués dans cette révolte (1815), furent mis à mort.

De nombreuses associations secrètes se formèrent en Chine sous le règne de Kia-King. Leur but était de détruire le gouvernement et la domination des Tartares. Cependant, il en existait déjà sous le gouvernement de Khian-Toung.

Les missionnaires européens furent souvent accusés de faire partie de la société secrète des Pei-Tian-Kiao, ou secte du Nénuphar. Cette secte fut la plus formidable sous le règne de Kia-King. Elle excita une insurrection dans le Chan-Toung, qui s'étendit sur trois des provinces voisines. Leur chef s'arrogea le titre de San Hoang, triple empereur, c'est-à-dire, empereur du Ciel, de la Terre et des hommes. Ce furent soixante-dix membres de la secte de la Raison céleste (Thian-Li) qui attaquèrent l'empereur à main armée dans son palais, et en prirent possession pendant plusieurs jours. Ils n'en furent chassés qu’après de grands efforts.

D'après les lois en vigueur, toute réunion de plus de cinq personnes était illégale. Et pourtant ! De ces différentes sociétés secrètes s’est formée une autre société plus puissante encore, nommée la société de la Triade, dont les membres, comme les francs-maçons, se reconnaissaient entre eux à certains signes ou symboles de convention. Son but fut aussi le renversement de la domination Tartare. On lui attribue toutes les révoltes partielles éclatant de temps en temps dans l'empire. La révolte des Boxers, au début du XXe siècle, est une autre des ses œuvres. Fonctionnant comme une véritable mafia, la Triade est toujours très active de nos jours.

 

En Europe et aux Etats-Unis

 

En Scandinavie à Iombsbourg, au Xe siècle, on vit apparaître une confrérie de pirates organisée pratiquant des rite assez particuliers. Les membres y étaient admis qu'après avoir donné des preuves éclatantes de courage dans les expéditions maritimes. Il leur fallait faire le vœu de venger la mort de leurs frères restés aux combats. Les femmes n’étaient pas reçues dans l'enceinte du fort. Palnatok, prince danois, fut pendant longtemps le chef de cette fraternité Viking.

Styrbjorn dit Bjorn-le-Fort, fils d'Olaus, roi de Suède, organisa une expédition de soixante-dix navires contre Palnatok. Il mena cette opération rondement et le fort d’Iombsbourg fut détruit. Les raids Vikings ne cessèrent pas pour autant. Le chef des pirates danois avait réussi à s’en sortir.

Dans son livre intitulé « Travel in the West », miss Hariett Martineau rapporte l’anecdote suivante : « Le capitaine L.... commandait un navire du commerce. Un jour, attaqué par des forbans, il est pris, dépouillé de tout ce qu'il possédait et déposé avec son équipage, sans eau, sans provisions, sur une île déserte et complètement stérile. Là, pendant trente-six jours, ses compagnons et lui ne purent se procurer que quelques coquillages en quantité insuffisante pour apaiser leur faim. Presque tous les matelots périrent. Lui-même il allait expirer, lorsque le dévouement maçonnique lui apporta un secours inespéré. Parmi les pirates se trouvait un Ecossais, franc-maçon comme le capitaine L... Ils avaient échangé des signes au moment de la capture du navire. Le pirate n'avait osé, en cet instant, intervenir en faveur de son frère ; et l'eût-il fait, il n'aurait pu qu'exciter davantage la férocité des misérables auxquels la violence seule avait uni son sort. Il reprit donc la mer avec eux, mais, dès lors, il chercha le moyen de leur échapper, afin de pouvoir à son tour arracher à la mort un infortuné qu'un serment mutuel et sacré désignait à sa protection. Après de nombreuses tentatives qui avaient successivement échoué, il parvint enfin à se saisir furtivement d'un canot avec lequel il erra quelque temps sur la mer, dans le but de découvrir l'île fatale où il avait laissé un frère sous la seule garde de Dieu. Lorsqu'il l'aperçut, trente-six jours s'étaient écoulés, et il avait perdu l'espérance de retrouver vivant le capitaine. Débarqué sur l’île, les premiers objets qui frappèrent ses regards furent les cadavres décharnés de plusieurs matelots. Il appelle, et l'écho du rivage répond seul à ses cris. Emu, désolé, il avance, et bientôt il rencontre le capitaine, mais privé de connaissance et sans mouvement. Cependant il respirait encore. Il lui verse quelques gouttes de vin dans la bouche, et, par ce moyen, il réveille en lui un reste d'existence. Les soins dont il l'entoura depuis ce moment, lui et les rares matelots qui avaient survécu, leur rendirent à tous assez de force pour qu'il pût, deux jours après, les recueillir dans son embarcation et les conduire dans un lieu habité. De retour en Angleterre avec son libérateur, dont il ne voulut plus se séparer, le capitaine l'établit dans sa maison, et l'y garda jusqu'à sa mort, dont il est inconsolable[7]

En Angleterre, un règlement en usage au XVIIIe siècle plus particulièrement chez les corsaires démontre que les loges prenaient de plus en plus d’importance sur « les pontons ». On y remarque l'exclusion de toute affaire politique ou religieuse. Il ne s'agit, en effet, que d'entraide[8] et de véritable fraternité, comme le démontre le récit précédant. Mais cela va changer sous la houlette d’une instance pseudo maçonnique germanique.

Aux Etats-Unis, dans le journal du marquis de Lafayette nous pouvons lire une conversation avec un citoyen américain. Celui-ci s’exprime ainsi : « Mes compatriotes sont, comme vous le savez, grands voyageurs surtout par mer. Ils courent souvent, par conséquent, le risque de tomber entre les mains des pirates qui infestent les parages des Antilles que nous visitons beaucoup. Ces pirates, qui pillent et pendent tout le monde sans distinction de croyances religieuses, ont un respect particulier pour les francs-maçons qu'ils traitent presque toujours en frères. Je pourrais vous montrer, sans sortir de Richmond, un grand nombre d'individus qui n'ont dû le salut de leur vie et de leur fortune qu'à un signe maçonnique fait à propos sous le cimeterre des écumeurs de mer. » — Je compris alors la vénération et le zèle des américains pour la franc-maçonnerie[9], dit Lafayette pour conclure. Hélas cette vénération servira d’outil pour modeler une maçonnerie étasunienne qui n’a plus rien de franche.


Mafia Loge P2 et Commission Européenne

 

Contrairement aux corsaires travaillant pour leur pays (voyez Robert Surcouf[10]), les confréries nautiques de pirates étaient apatrides et agissaient pour leur compte. Elles furent les plus anciennes structures du crime organisé. Les mafias européennes en sont leurs pendants terrestres.

N’a-t-on jamais vu plus fourbe, que deux associations de malfaiteurs issues d’une espèce d’élite maçonnique dégénérée dont l’une dirige l’Europe, la Commission européenne, et l’autre est ouvertement une organisation criminelle, bras armé de la CIA dans son pseudo combat contre le communisme au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. On se souviendra du réseau Gladio et de son rôle dans le kidnapping puis l’assassinat d’Aldo Moro. Gouvernements et médias attribuèrent rapidement ce crime aux Brigades Rouges. En réalité il s’agissait d’un meurtre commis  par un commando armé, réseau Gladio/OTAN, à la solde de la CIA via la Loge P2 (Propaganda 2), en laquelle on reconnaît la résurgence des Carbonaris.

Toutefois, les membres composant cette Commission, qui peu à peu veut régir nos vies à la baguette, n’ont rien d’une fraternité maçonnique. Ceux qui sont à sa tête souhaitent la destruction des états souverains. Tout le contenu de son programme lui vient de la piraterie apatride en quelque sorte. La propagande qu’elle déverse sur le continent européen est l’application du projet fomenté il y plus de 200 ans par Adam Weishaupt, ancien jésuite, fondateur des Illuminés de Bavière. Ce faisant, avec l’appui des fraternités de la mort américaines (S&B par exemple). Fraternités qui, à l’instar des flibustiers d’antan, arborent fièrement pour emblème une tête de mort au dessus de deux tibias entrecroisés. Malheureusement, le symbolisme maçonnique a largement été plagié et caricaturé par toutes sortes de fratries déviantes. Ceci explique cela.


Emblème de la pseudo fraternité Skull & Bones (une composante des Illuminati)

Dès 1783, au convent de Wilhelmsbad, fort de leur plan « sataniste », les Illuminés de Weishaupt œuvrèrent à infiltrer insidieusement les loges maçonniques chrétiennes européennes, rite écossais rectifié en poche. Elles y parvinrent ardemment malgré tous les discours prétendant le contraire. La Révolution française ourdie par cette horde sanguinaire, parmi lesquels Robespierre et Marat, est la résultante de ce complot et l’étape initiatrice visant la destruction du « trône et de l’autel », comprenez : des monarchies européennes et de l’Eglise Catholique. Le programme est pratiquement achevé.

On le sait parfaitement aujourd’hui. En France, plusieurs présidents de la IIIe République et leurs gouvernements successifs, dont la majorité des membres[11] se réclamaient de la franc-maçonnerie, ouvertement anticléricale, furent le catalyseur du projet[12]. Un projet commun mis en route réellement avec le déclenchement de la première guerre mondiale, seconde étape pour la destruction des grands empires centraux d’Europe : Autriche/Hongrie, Russe et accessoirement Ottoman. Le plan s’est poursuivi au-delà de tout espérance avec la seconde guerre mondiale pour démanteler les empires coloniaux français et britannique pour faire bonne mesure.

A la différence de la France, les Britanniques garderont la mainmise sur leur empire avec le Commonwealth. Par effet de boomerang avec le traité de Versailles signé en 1918, la France ne put rien sauvegarder : nada ! Des clopinettes ! Les Britanniques ont toujours eu partie liée avec les U.S.A. Winston Churchill[13] l’avait clamé haut et fort à Charles De Gaulle. Il est facile de comprendre les compromissions anglo/américaines[14].

Après guerre tout l’empire colonial français s’est donc délité sous l’action conjuguée des anglo-saxons de la City (ou Scythie ?) de Londres, le plus grand centre de la finance européenne, et de la taupinière baptisée joliment Communauté européenne du charbon et de l'acier. Communauté économique créée non par la France mais à l’instigation de Robert Schuman au nom soi-disant de la France. Quand on sait que les charbonniers d’Italie, autres membres de la Communauté, sont les fameux Carbonaris associés indubitablement aux Illuminés de Bavière[15] et plus tard à la Loge P2, on est en droit de se demander qui dirige quoi ?
Sachant cela, serez-vous surpris d'apprendre que nos carnets de chèques sont truffés de message subliminaux ventant les bienfaits de la construction européenne ? A l'insu de tous leurs clients, les banques, pirates de premier plan, ont inséré en caractères microscopiques une phrase de R. Schuman : « L'EUROPE NE SE FERA PAS D'UN COUP NI DANS UNE CONSTRUCTION D'ENSEMBLE ELLE SE FERA PAR DES REALISATIONS CONCRETES CREANT D'ABORD UNE SOLIDARITE DE FAIT ». Vous n'aurez qu'à vérifier par vous même. Tous les traits ou lignes imprimées sur nos chèques, de toutes les banques, sont formées par ce texte. Il faut une loupe à fort grossissement pour le repérer. Voici l'exemple concret avec un chèque de la Société Générale.
Traces subliminales dans les chèques bancaires français.
Cliquez sur l'image pour agrandir la partie encerclée.
(le filigrane "Mercure de Gaillon" n'est pas une image subliminale, bien entendu ;-) )
On vous affirmera que ce sont des moyens ordinaires pour lutter contre la fraude. N'en croyez rien, le nom de la banque aurait été suffisant dans ce cas. On nous ment « sur toute la ligne » car ce système est apparu en France (rare pays à utiliser encore le payement par chèque) après le NON français à la Constitution européenne.

L’Union Européenne est l’aboutissement de ces connivences mafieuses « oeuvrant » sournoisement à la destruction des grands états tel que la France au profit d’un Nouvel Ordre Mondial ou Pax Américana dont on nous rebat les oreilles quotidiennement.

De nos jours les pirates n’ont rien du capitaine Jack Sparrow, héros ou bouffon, c’est selon, aux idéaux romantiques véhiculés au travers d’une production de Walt Disney. Ce dernier, franc-maçon lui-même, doit se retourner dans sa tombe.

Dernièrement, l’ingérence outrancière de la Commission européenne dans la politique intérieure de la France, vis-à-vis de l’expulsion du pays d’immigrés clandestins que sont les Roms, est la preuve définitive que cette Commission et ses sbires veulent mettre la France en coupe réglée. Elle incite à l’immigration clandestine en provenance notamment de l’Afrique. Elle édicte des lois iniques, suivies par les divers gouvernements français, pour faire taire les contestataires. Ceci dans le but de favoriser cette colonisation rampante et dissoudre notre culture judéo-chrétienne dans une fosse commune. Les membres de cette Commission sont les fossoyeurs des libertés et de la culture européenne.

Malgré tout, on ne peut faire l’amalgame entre ces naufrageurs, fils d’A. Weishaupt rejetons du Scythien, et les véritable Enfants de la Veuve que tout oppose : pirates pour les uns et francs-maçons humanistes pour les autres.

La France, est en grand péril si l’on n’y prend garde. La démocratie est bafouée, si l’on considère qu’elle eut un jour existé dans cette Europe d’après guerre. La Constitution de 1793 nous garantit de toute division au grand dam des Illuminati Germaniae qui l’entouraient à l’époque. La France est « une et indivisible » et non pas multiculturelle ou multi… je ne sais quoi de si cher à des « verts de gris » prônant le morcellement de nos régions et la phagocytage de notre culture. Et quoiqu’il arrive la France de Clovis est et restera la fille aînée de l’Eglise.

Mais pour avoir vendu le pays à ces pirates, tous les partis politiques français au pouvoir, toutes couleurs politiques confondues (rouge, rose, bleu, vert), ont fait preuve de « j’en foutisme » ou pis !... sont coupables de haute trahison et passibles des tribunaux.

Ni racisme ni xénophobie ici, juste de la légitime défense contre la Commission européenne face à la destruction annoncée de notre mode de vie. C'est simple à comprendre. La guerre des clones ou la revanche des Siths (entendre Scythe) a bien eu lieu sous le couvert des médias hurlant au conspirationisme, à l’extrémisme, pour masquer la forfaiture de ces associations de malfaiteurs. Au mieux, ils nous assurent de leur incompétence. Toute ressemblance avec les personnages d’une superproduction américaine bien connue ou des situations existant ou ayant existé s’avère maintenant une réalité dépassant largement la fiction. C’est de « La Buse » de pouvoir, pour en revenir à notre cryptogramme du forban, si j’ose dire. A défaut d'avoir révélé un quelconque trésor, ce message codé nous aura au moins fait comprendre ceci : les pirates en col blanc sont au pouvoir à Bruxelles. Ils sont à nos portes et nos politiques leurs ont donné les clés.

 

 

Thierry Garnier

 


Remerciements particuliers à : A-M Lecordier

© 29 septembre 2010 - M2G éditions. Toute reproduction interdite sans autorisation de l'auteur.



[1] Curiosités historiques, par une société de gens de lettres et d’érudits, éd. Paulin & Le Chevalier, Paris, 1855, p.137.

[2]  Choses du nord et du midi, Emile de Montaigut, 1886, p.16.

[3] La guerre de 1870, simple récit, Général Niox, libr. Delagrave, 1897, p.5.

[4] Thomas Robert Bugeaud, membre de la Loge Bélisaire d’Alger.

[5] Dictionnaire de la conversation et de la lecture, T.1, 1832, p.306.

[6] Histoire abrégée de la franc-maçonnerie, R.-F. Gould.

[7] L'Orient: revue universelle de la franc-maçonnerie, T.1, par Bègue-Clavel, 1845, p.145.

[8] Histoire des corsaires, par Jean Merrien, p.212.

[9] Lafayette en Amérique, en 1824 et 1825: ou Journal d'un voyage aux États-Unis, par Auguste Levasseur, 1829, p.460.

[10] Loges la Triple Espérance de Port-Louis (Ile Maurice) et la Triple Essence à Saint-Malo.

[11] De Léon Gambetta à Paul Doumer en passant par Jules Ferry ou Lazare Carnot etc.

[12] Loi de 1905 par exemple, sur la séparation de l’Eglise de l’Etat.

[13] Initié des loges United Studholme n°1591 et Rosemary n°2851 à Londres.

[14] Voir Harry Truman, Grand Maître de la Grande Loge du Missouri et membre la loge Belton n°450  (Missouri)

[15] Dictionnaire des Sociétés Secrètes, sous la direction de Louis Pauwels, Ed Culture Art et Loisirs, 1971.