Après avoir étudié l'ascendance d'Angélique LENOIR (voir aussi Mercure de Gaillon N°6), ses ramifications dans le Vexin, et ses liens avec les LA ROCHEFOUCAULD, je me suis penché sur la descendance des STUBLEIN, faute de trouver leur ascendance. Quelques tentatives afin d'établir les liens qui existent entre les familles du VERNET, DUPUY et DELSOL (inhumés au "tombeau des seigneurs" à Rennes-le-Château), puis les ramifications des familles FOUQUET, BETHUNE. Enfin quelques familles BOUDET, apparentées ou non au curé de Rennes-Les-Bains ? Afin
de compléter l'excellent travail de recherches de Thierry Garnier pour son
livre "Gisors ou la Chronique Vulcaine", je me suis donc intéressé, au
préalable, à Julien Boudet[1],
Notaire de Gisors de 1834 à 1838. (n.d.l.r. : voir la filiation de cette étude
notariale de Gisors dans le FANUM II) Si
l'on en croit le volume 20 ou 33 du Répertoire méthodique et alphabétique de
législation, de doctrine et de jurisprudence de Dalloz de 1850, nous
pouvons lire p 265 : 2)
Espèces— (Morin C/ Rivail.) — Le sieur Boudet, notaire à Gisors, souscrit trois
billets à ordre de 2,000 fr. chacun, à l'ordre du sieur Rivail, son beau-frère,
domicilié à Paris. Celui-ci les endosse à l'ordre du sieur Morin, aussi
domicilié à Paris, prédécesseur de Boudet. Ces billets sont datés de Gisors, le
3 avril 1837... Julien
François BOUDET, était donc le beau-frère d'Hippolyte Léon Denizart RIVAIL,
alias Allan Kardec (1804-1869),
écrivain et spirite, par sa sœur Amélie Gabrielle BOUDET. On
disait Amélie Gabrielle Boudet fille unique, il semble que ce soit faux bien
que je n'ai pu retrouver l'acte de naissance de son frère ni l'acte de mariage
de leurs parents, puisque les archives de Paris sont parties en fumée. Les
liens avec l'occultiste Allan Kardec sont donc une piste intéressante à creuser
quant au cheminement de certains manuscrits concernant Gisors. Julien Boudet
dut connaître Victorien Sardou et Camille Flammarion, qui prononça l'éloge
funèbre de Kardec le 2 avril 1869. Ce dernier fit par la suite partie du
"Cercle Saint-Sulpice" comme Papus, Bois, Debussy, Guaïta, ou Péladan.
L'ascendance
de ce Julien François BOUDET, notaire à Gisors, fils de Julien Louis, lui-même
fils de Julien, Notaire royal nous emmène dans la Sarthe, à Chateau-du-Loir,
d'où cette famille est originaire. Reste
à savoir si Julien François a un quelconque lien de parenté avec notre curé de
Rennes-Les-Bains? Pierre
Auguste, père d'Henri BOUDET, quant à lui, habitait Quillan mais ne semble pas
en être originaire. Il serait intéressant de retrouver le mariage de son fils
Edmond avec Célestine LABAT pour peut-être en savoir un peu plus sur son lieu
de naissance. Il
fut mandaté par François Denis Henri Albert de LA ROCHEFOUCAULD-BAYERS, fils de
Jean Baptiste (légataire universel de la Marquise de Poulpry) pour former la
Société des Forges et Fonderies d'Axat le 11 juillet 1837.[2]
Certains ont pu le confondre avec François Louis STUBLEIN car on a pu voir
écrit que ce dernier était l'intendant du comte de la Rochefoucauld. (n.d.l.r. :
voir les statuts de cette société dans le FANUM I) Pierre
Auguste Boudet a sans doute succédé à Alphonse Alexis de Montpellier (1802
-1884), industriel belge, comme régisseur des forges de Quillan. A
noter qu'un Charles Henry Alphonse BOUDET, avocat au parlement, était Directeur
des Forges et Fourneaux de Stenay[3]
(Meuse). Il avait épousé le 3 mai 1763 Marie Madeleine VASSE dont il eut entre
autre, Charles Etienne dont le parrain Etienne VASSE était Conseiller de son
altesse sérénissime Msg le prince de Condé. Les
homonymies et rapprochements à faire quant aux activités de ces derniers personnages,
qu'elles soient liées au Forges ou au Notariat, sont tentants mais ne constituent
pas là une preuve d'affiliation.
Quant
aux STUBLEIN, ils étaient quatre frères et sœurs, Paulin, Eugène, Emilie et Charles-Louis-Hector
(Emile), ces deux derniers étant jumeaux. Une
des filles d'Eugène, Corentine épousa Maurice Antoine NOUGUES, ce qui a pu
faire dire à Philippe de CHERISEY que Philippe Toscan du Plantier était le
petit-fils d'un Stüblein[4]. Il y a là aussi confusion avec la Famille NUGUES
apparentée aux TOSCAN par les DURAND d'AUXY. D'autant plus que la sœur de
Corentine Stüblein, Eglantine épousa quant à elle Eugène Adam BOUVIER,
originaire de la région de Grenoble comme les TOSCAN du PLANTIER. Les
Stüblein ont eu une nombreuse descendance, parmi elle, nous retiendrons Henry
TORT-NOUGUES, Grand Maître de la Grande Loge de France de1983 à1985, ainsi que
Pierre SIRE, romancier et poète, époux de Maria NOUGUES, respectivement petits-fils
et gendre de Corentine STUBLEIN. Les
Stüblein étaient alliés aux BERTRAND de LACAPELLE eux même alliés à la famille
PINET, notables de Quillan dont Timothée PINET était le maire. Jacques Henri
Boudet étant né dans la maison d'une Veuve Pinet-Laval, on peut se poser la
question sur les liens familiaux hypothétiques existant entre les deux familles
Stublein et Boudet. Autres
recherches, et pour revenir à Gisors, il y a bien eu un Nicolas POUSSIN[5],
chapelain de la chapelle Ste Catherine à Gisors jusqu'à sa mort en 1619.
Celui-ci était auparavant curé de Trie-la-Ville. Autre sacristain contemporain
de Robert DENYAU, Nicolas POUPLIN qui était prêtre chapelain de Notre dame de
l'Assomption de Gisors. Ces
amalgames étant éclaircis, il faudra attendre que les Registres BMS de l'Aude
soient enfin mis en ligne pour pousser plus avant mes investigations. (A
suivre)
Anne
de Varax De nouvelles entrées dans GENRENNES. La base GenRennes a dépassé les 1000 entrées. Retrouvez tous les détails de ces filiations sur
GenRennes : http://gw1.geneanet.org/genrennes Et
notamment Angélique LENOIR et son ascendance TILLIARD, Les Hautpoul-Rennes et
Hautpoul-Félines, les Fleury, Stüblein, La Rochefoucauld.... [1] Cf. Gisors ou la Chronique Vulcaine p.172 [2] Bulletin des lois de la République française,
Numéro 297 à 337 p1046 [3] AN MC ET/XCII/910 : Me
Bro - juin 1784 état des lieux des forges de Stenay [4] http://www.andrewgough.co.uk/forum/viewtopic.php?f=1&t=2194
- 18
Sep 2009 7:16 pm [5] cf. Gisors ou la Chronique Vulcaine, p.100. [6] Histoire de la
ville de Gisors ...Par P. F. D. Hersan p 274 |