...A.-G. Poulain narre sa visite dans ces oubliettes : "Que l'on me permette de rappeler ici un souvenir de ma lointaine adolescence resté très clair dans mon esprit. Vers 1890, j'avais à Gaillon un oncle nommé Giroudeau qui exerçait les fonctions de brigadier de gendarmerie. Ce parent me fit visiter quelques parties du château non occupées par les détenus. Je fus surtout frappé par la vue des oubliettes. Après avoir descendu, accompagnés d'un gardien, un interminable escalier de pierre semblant nous conduire dans les antres de l'enfer et qu'une porte bardée de fer fut ouverte, nous pénétrâmes dans une salle assez spacieuse dont la haute voûte était munie d'une trappe en son milieu...